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Teachers' Day: les ICT Support Officers montent au créneau
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Teachers' Day: les ICT Support Officers montent au créneau
«Nous faisons le travail des enseignants mais nous ne sommes pas reconnus.» En effet, les ICT Support Officers exercent comme des enseignants en informatique depuis janvier 2016, sauf qu’à ce jour, ils ont gardé leur statut de Support Officers (SO). Ils estiment que ce changement devrait figurer dans le rapport Errors and Omissions du Pay Research Bureau attendu en septembre. Rapport qui, selon nos informations est en passe d’être finalisé. Mais entre-temps, la situation est dénoncée par l’ICT Support Officers Union (ICTSOU) en ce mercredi 5 octobre, qui marque le World Teachers' Day.
Ils étaient une soixantaine de SO à se réunir au Centre Marie-Reine-de-la-Paix, à Port-Louis, aujourd’hui. Le thème de la journée des enseignants choisi cette année étant «Valorisons les enseignants, améliorons les statuts professionnels». L’occasion pour eux de discuter de leurs conditions de travail actuelles et des changements nécessaires à apporter pour les améliorer.
En 2013, le poste d’ICT Teacher avait été supprimé afin que les classes soient assurées par les General Purpose Teachers. Mais depuis janvier 2016, les SO ont repris leur rôle d’enseignant en informatique, sans pour autant avoir officiellement le titre d’enseignants et par conséquent le salaire qui va avec le poste.
«Les SO font tout le travail d’un enseignant, incluant des assessments, en plus d’assurer le support technique», soutient le secrétaire du syndicat Azad Mohit. Ainsi, ces instructeurs se retrouvent à faire une double tâche, mais le salaire est loin de refléter le travail effectué, selon lui. Il ajoute que les SO ont pour la plupart au moins dix ans d’expérience, ce qui mériterait manifestement une augmentation salariale.
Hormis le statut inapproprié et la rémunération non équilibrée, l’ICTSOU déplore également un manque de SO à travers le pays, comme l’indique son président, Rishi Persand. «Certains doivent s’occuper d’un plus grand nombre de classes. D’autres sont obligés d’aller travailler dans plusieurs écoles et elles se situent parfois dans des endroits éloignés de leur domicile», explique-t-il.
Il y aurait aussi un problème concernant les équipements utilisés actuellement dans les écoles primaires, poursuit le président. Selon lui, ils seraient, pour la majorité, obsolètes et insuffisants par rapport au nombre d’élèves. «Le ministère de l’Éducation met l’accent sur la technologie, mais la base même n’est pas solide», déclare Rishi Persand.
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