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Popo Hazareesing: «Les filles ont dansé de leur propre chef !»

6 octobre 2016, 08:35

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Popo Hazareesing: «Les filles ont dansé de leur propre chef !»

Popo Hazareesing, propriétaire du Gentlemen’s Club, se confie lors d’une rencontre qui s’est tenue en présence de son avocat, Me Rouben Mooroongapillay… qui n’a pas hésité, à la fin de l’entretien, à répondre à la place de son client. Six étrangères avaient été arrêtées au Gentlemen’s Club, à Flic-en Flac, samedi matin.

Quel est votre état d’esprit depuis que des «pole-dancers» étrangères ont été interpellées dans votre club ?
Je suis déçu de la tournure des événements. Je n’ai rien fait en dehors du cadre légal. En dépit de cela, je me retrouve aujourd’hui au centre d’une polémique.

Que faisaient ces filles dans votre club ?
Ce sont des touristes. À aucun moment, elles n’ont travaillé dans le pays, comme on veut le faire croire. Rien n’a été fait dans l’illégalité et je n’ai rien à me reprocher. Même si les policiers n’avaient pas de mandat en leur possession, je leur ai laissé le champ libre.

Ces filles travaillaient-elles pour vous ?
Non. Elles profitaient de leurs vacances et je ne les ai pas incitées à danser pour le club. Elles étaient de simples invitées. De leur propre chef, elles ont perform et il n’y a rien d’illégal ici. On vit au 21e siècle… où Maurice dépense beaucoup à travers la MTPA pour attirer des touristes vers notre île.

Mais est-ce qu’on a le droit de commercialiser l’indécence sous quelque forme que ce soit? (NdlR, des affiches pour cette soirée ont circulé sur Facebook avant l’événement)
Allez visiter un club dans le Nord qui arbore des affiches suggestives, comme un vrai Strip Club… et qui existe depuis longtemps. Revoyez aussi les articles de presse récents qui parlent de Chippendales, striptease, etc.

De quel club parle-t-on ?
(Silence) Me Mooroongapillay interrompt l’entretien et répond à partir de là à la place de son client. 

Ce n’est pas à nous de divulguer ces informations. Une enquête de police est en cours. À vous, journalistes, d’aller chercher l’information…

Me Mooroongapillay, que reproche-t-on précisément à ces étrangères ?
On leur reproche une violation de l’Employment (Non-citizen) Restriction Act. Elles sont à Maurice comme touristes et auraient travaillé.

Permettez-moi à mon tour de vous poser la question suivante : en tant que journaliste, demain, si vous allez en Angleterre et que vous vous renseignez sur les possibilités d’emploi auprès du journal The Guardian et que sans que ce journal vous dise d’écrire un article pour lui, de votre propre chef, vous le faites… cela voudrait- il dire que vous travaillez pour le Guardian ? Commettriez-vous une offense ? Non !

Et où en est l’enquête en ce moment ?
La police a fait une demande d’objection de quitter le territoire mauricien pour les étrangères en cause et les personnes concernées ont été notifiées. Cette décision a été prise afin de compléter l’enquête au plus vite.