«On souhaite arriver à un stade où l’utilisation des produits chimiques pour la production de fruits et légumes ne sera plus envisagée.» C’est ce qu’a déclaré Mahen Seeruttun, à Ebène, ce jeudi 6 octobre. Le ministre de l’Agro-industrie participait au lancement d’une campagne de sensibilisation autour du projet «Maurigap». Celui-ci vise à encourager les planteurs à avoir recours à de bonnes pratiques agricoles, de la production à la chaîne de distribution. Sans compter que «les consommateurs sont de plus en plus exigeants et conscients de l’importance de manger sainement et d’assurer la bonne santé de toute la famille».

Le «Maurigap» est un standard local de production durable de fruits et légumes. Ainsi, un premier groupe de planteurs ont reçu leurs certificats, suite à une formation dispensée par le Food and Agricultural Research and Extension Institute. La formation de niveau 1, d’une durée de neuf heures, à raison de trois heures pendant trois semaines consécutives, est principalement destinée aux planteurs. Un deuxième niveau est toujours en préparation et un troisième niveau est aussi prévu.

Par ailleurs, Mahen Seeruttun a également laissé entendre qu’un comité interministériel a été mis sur pied. Ce comité, présidé par le ministre des Finances, Pravind Jugnauth, aura pour but d’évaluer et de voir comment relancer l’élevage du bétail après l’épidémie de la fièvre aphteuse et de la salmonellose.