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Fermeture d’Airway Coffee: «S’agit-il d’une vendetta politique ?» se demande Hurnam

10 octobre 2016, 16:30

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Fermeture d’Airway Coffee: «S’agit-il d’une vendetta politique ?» se demande Hurnam

«ATOL inn pran lalwa dan so lamé. Bizin aret li. Gouvernman ti vinn la pu netoy salté mé la ki zot pé fer?» C’est ce qu’a déclaré Dev Hurnam lors d’une conférence de presse, lundi 10 octobre. L'ancien avocat et consultant auprès d’Airway Coffee a été très critique envers Airport Terminal Operations Ltd (ATOL) et le gouvernement concernant l’ordre d'évacuation servi au restaurant de la femme d’affaires Nandanee Soornack. 

«La presse affirme que nous avons abandonné nos employés. Notamment parce que le liquidateur Yuvraj Thacoor a maintenu qu’il n’y avait aucune option. Cela alors qu’il y a un appel en cour qui est attendu pour le 22 mai de l’année prochaine», explique Dev Hurnam. Il a ajouté que «ni ATOL, ni AML n’ont le droit de prendre quelque action concernant le contrat d’Airway Coffee».

Le consultant affirme ne pas comprendre comment les employés du niveau 2 peuvent continuer à travailler alors qu’au niveau 1 ils ont été sommés de cesser leurs activités. «Est-ce possible dans un pays de droit ? Il faut laisser à la cour de décider et tant qu’il y aura un liquidateur on ne pourra prendre les devants et s’en remettre à la justice. S’agit-il d’une vendetta politique ?» a fait ressortir Dev Hurnam. 

Il a, dans la foulée, indiqué qu’ATOL a «utilisé ses pouvoirs politiques pour demander à l’aviation civile de ne pas donner de permis d’opération à Airway Coffee. Thacoor, de son côté, avance que rien ne peut être fait pour les travailleurs et leur demande de rédiger leurs lettres de démission. Kouma ankor kapav pé paye liquidateur mé pa bann employé ?», se demande-t-il. 

Commentant l’intervention du ministre du Travail dans cette affaire, Dev Hurnam indique que la cour a convoqué les diverses parties, mardi 11 octobre. «J’espère que justice sera rendue en cour pour dire qu’ATOL n’avait pas le droit d’intervenir tant que l'appel n’a pas été entendu.»

Aditish Oogarah, le fils de la femme d’affaires Nandanee Soornack, affirme, pour sa part, que tout cela est «un jeu politique». «On a investi dans la compagnie mais nous nous sommes retrouvés dans une drôle de situation. Nous avons une responsabilité envers les employés.»