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Drogue: «La substitution n’est pas la solution»
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Drogue: «La substitution n’est pas la solution»
«Je ne suis pas d’accord avec le principe de troquer un produit pour un autre. C’est comme si on disait à la personne de continuer à prendre de la drogue, mé drog bien, drog prop», affirme José Ah Choon, directeur du Centre d’accueil de Terre-Rouge. Il a déposé devant la commission d'enquête sur la drogue, ce jeudi 13 octobre.
Selon lui, la substitution à la drogue n’est pas la solution. «Pourquoi doit-on donner des substitutions ? Certains travailleurs sociaux prônent la réduction des risques. Sommes-nous conscients du tort qu’on est en train de faire aux familles de la personne ? Il n’est pas impossible d’arrêter de se droguer», a-t-il laissé entendre.
Pour ce directeur dont le Centre accueille des alcooliques et drogués, «les harm reduction programmes ont fait beaucoup de mal, et ont été des échecs dans beaucoup de cas». «D’ailleurs, pas moins de cinq personnes se sont tournées vers nous après avoir essayé la méthode Soboxone et Natrexone», a déclaré José Ah Choon. Et d’ajouter que, selon ses informations, «plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort après avoir eu recours à des méthodes de substitution.»
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