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Deux passagers clandestins tanzaniens arrêtés dans le port
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Deux passagers clandestins tanzaniens arrêtés dans le port
Ils voulaient se rendre en Europe. C’est ce qu’ont déclaré à la police du port deux vendeurs de fruits tanzaniens, dont la présence a été découverte sur un navire cargo, le Maersk Izmir. Le bateau qui faisait escale à Maurice avant de rallier Dubaï. Les deux hommes ont été arrêtés le dimanche 16 octobre après que les autorités portuaires et la police ont été mises au courant de l’affaire.
Les deux Tanzaniens, Yasimi Juma Guni, 26 ans et Stamili Abdala, 25, se sont embarqués clandestinement à bord d’un cargo faisant route vers Maurice. C’est le 7 octobre que le Maersk Izmir a quitté le port de Durban. Le 12 octobre, alors que le navire se trouvait dans les eaux mauriciennes, un officier les a découverts sur le pont. Seul l’un d’eux avait son une pièce d’identité, en l’occurrence son passeport, en sa possession. Il avait aussi sur lui une certaine quantité de cannabis.
C’est vers 01 h 30 que la police du Port, menée par le sergent Goorshaha et les éléments de la National Coast Guard sont montés à bord du navire pour placer les deux suspects sous surveillance. Durant la journée, une autre équipe de policiers, dirigée par le chef inspecteur Navin Mohesh, le responsable de la police du Port, des éléments de l’Anti-Drug & Smuggling Unit et ceux de la Criminal Investigation Division du Port ont effectué une fouille complète à bord du cargo, mais aucune drogue ou autre produit incriminant n’a été trouvé.
Les deux passagers clandestins ont été soumis à un interrogatoire serré jusqu’en début de soirée. Les suspects Guni et Abdala ont été placés en détention policière, respectivement au poste de police de Plaine-Verte et au centre de détention de Vacoas. Ce matin, ils ont comparu devant le tribunal de Port-Louis. Une accusation provisoire de possession de cannabis a été retenue contre eux.
La police mauricienne compte à présent informer Interpol de cette affaire pour s’assurer que les deux passagers clandestins ne sont pas fichés. Ce n’est qu’après cette procédure qu’ils seront rapatriés vers leur pays d’origine. Selon une source policière il incombera à l’agent maritime de Maersk d’encourir les frais.
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