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Affaire BAI: «Mon client continue à être persécuté par l’ICAC»
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Affaire BAI: «Mon client continue à être persécuté par l’ICAC»
«Les cas de Navin Ramgoolam et Jaya Allock sont semblables à celui d’Iqbal Mallam-Hasham. Pourtant le DPP a ordonné de rayer les charges retenues contre eux. Dans le cas de mon client l’ICAC n’en finit pas de le harceler. Je me demande qui gouverne cette institution...» Déclaration de Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel, à sa sortie du tribunal de Rose-Hill, jeudi 27 octobre. L’homme de loi s’y est rendu en compagnie de son client Iqbal Mallam-Hasham pour déposer une nouvelle motion de radiation des charges. Les débats se tiendront le lundi 14 novembre en cour.
Selon Me Yousuf Mohamed, son client est victime de persécution dans cette affaire. «Je me demande quand tout cela s’arrêtera. Je suppose que ce sera lorsque le gouvernement au pouvoir démissionnera», a fait ressortir le Senior Counsel.
L’avocat de l’Independent Commission against Corruption (ICAC), Me Atish Roopchand a, pour sa part, déclaré que les cas des personnes inquiétées dans cette affaire ne sont pas similaires. «The investigation itself is not connected to Mrs Jaya Allock affair’s. Matters need to be fixed.»
Autre fait que déplore Me Yousuf Mohamed : son client a reçu une lettre de convocation tard dans la soirée de mercredi. «Ce n’est que très tard hier qu’il a été informé qu’il devra donner sa version des faits devant la commission anti-corruption, le vendredi 4 novembre prochain. Cela à la veille de sa comparution en cour aujourd’hui.»
Iqbal Mallam-Hasham, l’ex Managing Director de la State Investment Corporation (SIC) avait été appelé à s’expliquer sur l’achat de deux espaces bureau à la Bramer House pour un montant de Rs 105 millions auprès du Bramer Property Fund (BPF), une filiale de la BAI. Cela après avoir contracté un emprunt de Rs 85 millions auprès de l’ex-Bramer Banking Corporation pour conclure cette transaction. D’autant plus que le bâtiment était évalué à Rs 115 millions.
Il avait été arrêté par l’ICAC, le 8 mai 2015, et provisoirement accusé de blanchiment d’argent et abus dans l’exercice de ses fonctions. Il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 100 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 700 000.
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