Ils poursuivent leur lutte. Trois des onze membres de la communauté rastafari qui avaient été arrêtés suite à un rassemblement au jardin de la Compagnie, en mai dernier, ont comparu devant la cour de district de Port-Louis, lundi 31 octobre. Une charge de «possession of cannabis» avait été retenue contre eux après leur arrestation.

Leur homme de loi, Me Erikson Mooneeapillay, réclame un «early trial» dans cette affaire. Le Directeur des poursuites publiques Satjayit Boolell devrait faire part de sa décision, le vendredi 2 décembre. Aussi, les débats pour la radiation de la charge «obstructing public road» retenue contre huit autres membres de la communauté rastafari dans cette affaire, sont prévus le même jour.

Les membres de la communauté rastafari s’étaient rassemblés au jardin de la Compagnie, le vendredi 6 mai. Ils réclamaient la légalisation du cannabis, entre autres. Ils s’étaient par la suite rendus devant les Casernes centrales où la situation a vite dégénéré. Onze personnes avaient été arrêtées par la police et interrogées par les membres de l’Anti-Drug and Smuggling Unit.