C’est devant la justice qu’elle a décidé de livrer bataille pour rupture de contrat. C’est ce qu’a annoncé la National Transport Corporation Workers Power Union lors d’une conférence de presse, lundi 31 octobre.

Selon le président de l’union, Prithviraj Sombarydoss, «la NTC n’aurait pas respecté ses engagements envers ses employés, notamment en ce qui concerne la distribution d’uniformes».

Le syndicaliste affirme que des règlements stipulent clairement que l’employeur doit distribuer trois lots d’uniformes à chaque employé. D’ailleurs, le représentant de ces employés, Me Rama Valayden avait fait parvenir une correspondance au Chief Executive Officer (CEO) de la NTC, en ce sens, le vendredi 30 septembre.

Autre sujet abordé: l’accord collectif de 2013 qui a pris fin en août de cette année. D’après la NTC Workers Power Union, qui aurait sollicité une rencontre à maintes reprises avec les ministres Nando Bodha et Soodesh Calychurn, un nouvel accord doit être trouvé au plus vite.

Dans la foulée, Prithviraj Sombarydoss a également lancé un appel au ministre des Infrastructures publiques pour qu’il se penche sur la question de recrutement au sein de la NTC. «Nous avons plusieurs autobus qui restent au garage parce qu’il n’y a pas assez d’employés.»

Pour sa part, Vikay Bhantoo, un ancien employé de la NTC, conteste son licenciement qu’il juge «injuste». Selon lui, c’est la NTC qui avait donné des ordres aux mécaniciens pour qu’ils suppriment  les «retarders» en mode manuel des autobus. Il a ajouté que c’est à cause de cette décision que les freins de ces véhicules sont en proie à des défaillances techniques. Il est également défendu par Me Rama Valayden.