C’est devant la justice que Jack Bizlall demande à l’ancien Chief Executive Officer (CEO) d’Air Mauritius de livrer bataille. Face à la presse, mardi 1^er novembre, le syndicaliste est revenu sur la révocation de Megh Pillay de la compagnie d’aviation nationale. Selon Jack Bizlall, ce limogeage est «contraire à la démocratie».

Il est d’avis que ce recours à la justice est nécessaire car «la décision de la révocation de Megh Pillay a été prise par un comité ‘illégal’». Il a ajouté que celui-ci «a usurpé l’autorité de l’ex-CEO et que personne ne peut reprocher à ce dernier d’exercer ses droits en tant que chef de l’exécutif comme le stipule son contrat».

Jack Bizlall a également fait ressortir que «le conseil d’administration est composé de 15 membres, alors qu’il n’en faut que cinq pour le quorum». Et de poursuivre que «pour qu’un comité se rencontre tous les membres du conseil doivent être prévenus au préalable. Ils doivent être en possession d’un agenda». Le syndicaliste est aussi revenu sur les propos de Bissoon Mungroo qui condamne toute cette affaire.

Dans la foulée, le syndicaliste a indiqué avoir fait parvenir une correspondance à la présidente de la République. «Ameenah Gurib-Fakim a été nominée par le Mouvement Liberater, elle a donc un rôle capital à jouer dans cette affaire. Il faut qu’elle intervienne», a déclaré Jack Bizlall.