Résumé

Après avoir démantelé un réseau de trafic d’êtres humains et mis un sheriff en prison, Jack Reacher, ancien militaire devenu vagabond et justicier, se rend à son ancienne base. C’est là qu’il apprend par son ancien rival, le colonel Morgan, que le major Susan Turner qui l’assiste dans ses enquêtes, a été arrêtée pour espionnage et mise en prison. Selon le colonel Moorcroft, l’avocat de Susan, celle-ci serait impliquée dans le meurtre de deux soldats américains en Afghanistan. Pour Reaher, la jeune femme est la victime d’une machination. Mais, Moorcroft a d’autres nouvelles : Reacher est l’objet d’une action de recherche de paternité en justice, intentée par une certaine Candice Dayton. Il serait en effet le père de sa fille Samantha, âgée de 15 ans. Peu de temps après, Moorcroft est assassiné…

La note : 6/10

Hormis une séquence d’ouverture assez jubilatoire, où l’on retrouve les décors et l’esthétique d’un cinéma des années 80 iconiques, les nouvelles aventures cinématographiques de Jack Reacher s’enferment dans l’action flick passable des années 90, une décennie notoire pour ses blockbusters signés Michael Bay ou avec JeanClaude Van Damme, ou encore ces films d’actions de série B, avec des scénarii habités par des figures de baroudeurs, mercenaires et autres soldats du désert.

Avec un contexte géopolitique utilisé comme prétexte et non comme ciment pour fortifier son intrigue, le nouveau Jack Reacher récupère ces derniers et s’englue (un peu) dans les sables d’Afghanistan, même si l’action se déroule exclusivement aux USA, avec une belle séquence finale à la Nouvelle Orléans, en plein carnaval des morts.

Ce qui est dommage, c’est que ce Jack Reacher 2 est loin d’égaler le polar ténébreux qui inspire cette franchise au cinéma. Il tient plus d’une course-poursuite familiale, un peu trop longue, avec des déviations inutiles et des rebondissements sans ressorts. La résolution finale est canonique, dans le respect des scripts de séries B dé- pourvues d’idées, et donc d’une banalité affligeante. On n’est jamais interpellé et par conséquent, chaque assaut supplémentaire post-révélation est vécu comme la scène en trop, comme un étirement de l’action vers une durée de blockbuster plus standard autour des 120 minutes.

À l’heure des trépidations infernales des Mission : Impossible et James Bond au cœur de récits aux quatre coins du globe, Jack Reacher 2 nous tend l’ironie de son titre, Never Go Back, pour se faire battre. Au final, ce film ravira les fans de films d’actions plutôt simples que l’on regardait à la télé pour passer le temps. À voir donc pour les amateurs de série B, et pour les fans de Tom Cruise.

En salles

Bridget Jones Baby

L’histoire en une ligne : Quarantenaire et de nouveau célibataire, Bridget Jones se retrouve enceinte après une nuit avec un séduisant inconnu, et décide de garder l’enfant…

Genre : Comédie romantique

Durée : 2 h 05

De : Sharon Maguire

Avec : Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey, Jim Broadbent, Gemma Jones, Emma Thompson

Salles : Star La Croisette, Bagatelle

Miss Peregrine et les enfants particuliers

L’histoire en une ligne : Un adolescent se retrouve transporté dans le temps, en septembre 1943 au cœur du pays de Galles, où il pénètre un univers fantastique dépassant son imaginaire…

Titre original : Miss Peregrine’s home for peculiar children

Genre : Fantastique, aventures

Durée : 2 h 10

De : Tim Burton

Avec : Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson, Terence Stamp, O-Lan Jones, Emma Bloom, Finlay MacMillan, Louis Davinson

Salles : Star Caudan, Bagatelle, La Croisette