Venir à bout de la concurrence déloyale générée par les marchands ambulants. Tel est l’objectif de la Market Traders Association (MTA) qui a décidé de s’en remettre aux forces de l’ordre. C’est ce qu’a indiqué le secrétaire de l’association, Varouna Runghen lors d’une rencontre entre des membres de la MTA et le maire de Port-Louis, Oumar Kholeegan, jeudi 3 novembre.

«Les marchands ambulants qui opèrent toujours dans la capitale affectent la vente de ceux qui travaillent au marché central», déclare Varouna Runghen. Profitant de la présence d’un sergent de police lors de la réunion, l’union a lancé un appel à l’aide à la force publique. «Nous souhaitons qu’il y ait des policiers en civil circulant dans les rues de Port-Louis pour les surveiller», a poursuivi le secrétaire de la MTA. Selon lui, cela permettra d’avoir un meilleur contrôle vis-à-vis des marchands ambulants.

Pour sa part, le maire Oumar Kholeegan dit être conscient des problèmes existants. «La mairie compte travailler en collaboration avec les maraîchers aussi bien qu’avec la police pour trouver des solutions», a-t-il fait ressortir.

Autre sujet abordé lors de la rencontre: la vente à l’encan. Selon la MTA celle-ci se tient pratiquement tous les jours alors qu’elle doit normalement avoir lieu trois fois par semaine. Varouna Runghen affirme que les horaires de vente ne sont, de plus, pas respectés, certains encanteurs se permettant de rester au-delà des heures autorisées. «Certains d’entre eux viennent avec des cargaisons valant des milliers de roupies. Et même si les policiers saisissent leurs produits, ils reviennent par la suite», a-t-il fait ressortir. Par ailleurs, estimant que la vente à l’encan est trop tôt, la MTA a proposé qu’elle se fasse dans l’après-midi.

Pendant cette réunion avec le maire, les représentants de la MTA ont également évoqué la volonté de certains vendeurs du marché central d’opérer jusqu’à fort tard lors du festival Porlwi by Light. Celui-ci se tiendra les 3 et 4 décembre.