«Il ne faut pas créer une psychose par rapport à la consommation de drogue dans les collèges.» Tel est l’avis de Vikash Ramdonee qui a déposé devant la commission d’enquête sur la drogue, lundi 7 novembre.  Le président de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU) concède  que la situation est gérable au sein des collèges. «Nous n’avons noté aucun cas majeur dans les collèges. Certains cas sont mal rapportés», a expliqué Vikash Ramdonee.

En ce qui concerne la fabrication de drogue synthétique dans les collèges, le président de la GSSTU précise qu’«il n’y a aucune preuve officielle qui prouve la fabrication de substance illicite dans les laboratoires». Toutefois il ajoute qu’il faut plus de sérieux en ce qui concerne la gestion de ces laboratoires car «il peut y avoir des failles». A titre d’exemple, certains laboratoires sont utilisés lors des leçons particulières.

Vikash Ramdonee a, dans la foulée, indiqué que certains cas ne sont pas rapportés par les recteurs qui craignent que la réputation du collège ne prenne un sale coup. Il déplore également le fait qu’il n’y a pas de suivi lorsque les cas de drogue sont rapportés à l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU).

Répondant au président de la GSSTU, Paul Lam Shang Leen, président de la commission d'enquête sur la drogue indique, lui, que «pour certains la situation est alarmante alors que pour d’autres non. Mais il y a bel et bien un problème».