Le gérant d’une «villa» à Trou-aux-Biches ainsi que ses trois salariées sont dans de beaux draps. La police soupçonne qu’ils opèrent une maison close. Arrêtés après avoir été surpris dans une position compromettante, mardi 8 novembre, ils comparaissent devant le tribunal de Pamplemousses, ce matin, 9 novembre.

Le gérant, âgé de 34 ans, fait face à une accusation provisoire de «keeping brothel» tandis que ses trois employées, âgées de 24, 26 et 34 ans, sont accusées provisoirement de prostitution. Un habitant de Triolet de 58 ans, retrouvé en compagnie de l’une d’entre elles, hier, a également été arrêté. Il est accusé provisoirement d’avoir sollicité une femme pour des actes immoraux.

C’est vers 13 heures que l’assaut a été donné. Une équipe de policiers de Trou-aux-Biches, dirigée par le sergent Jaisen Arnasala et composée des constables Jogeeah et Gopee, débarque sur place. Les limiers avaient au préalable obtenu des informations que cette «villa» était en fait une maison close, et avaient mené des heures de surveillance.

Lors de la perquisition de la «villa», les policiers surprennent une employée de 24 ans en flagrant délit avec le quinquagénaire. Le gérant était, lui, en compagnie d’une habitante de Triolet de 26 ans. Une autre femme de 34 ans, habitant morcellement St-André, attendait, elle, un client.

Des préservatifs ainsi que des morceaux de papier cellophane, soupçonnés d’être utilisés pour la consommation de drogue, ont également été saisis.

Le gérant, ses trois employées, de même que le client ont été conduits au poste de la localité pour être interrogés. Après enquête, ils ont été autorisés à regagner leur domicile.