«L’heure est grave.» C’est ce qu’a déclaré Nando Bodha concernant le nombre de morts sur nos routes cette année. C’était jeudi 17 novembre, lors du lancement de la première moto-école à Réduit, où Focal Point Ltd  prodiguera les cours de formation aux futurs moniteurs et examinateurs. Le ministre des Infrastructures publiques a fait comprendre que des amendements seront bientôt apportés à la Road Traffic Act et qu’une première lecture du projet de loi sera effectuée au Parlement, ce mardi.

Selon le ministre, «les indicateurs démontrent une détérioration au niveau de la sécurité routière en comparaison à l’année dernière. Cela, malgré nos efforts, à plusieurs niveaux, pour remédier à la situation». De ce fait, les nouveaux amendements à la loi devraient rendre la législation existante beaucoup plus sévère envers les chauffards.

Les discussions autour du projet de loi seront axées notamment sur la suspension judiciaire, soit sur la possibilité qu’un magistrat suspende le permis de conduire d’un individu. Autre amendement : une personne arrêtée avec une alcoolémie élevée ne pourra plus être libérée sous caution par un proche le même jour et devra passer la première nuit en cellule policière. D’autres sanctions plus rigoureuses seront également apportées pour des délits de fuite, de vitesse, de conduite dangereuse et des cas d’alcool au volant.

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