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Moka Plant Festival : cinq bonnes raisons d’y aller
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Moka Plant Festival : cinq bonnes raisons d’y aller
La manifestation initiée par La Pépinière d’ENL Agri, à Moka, se tiendra du 25 au 30 novembre. Zoom sur les points forts de cette quatrième édition avec Devi Teeluck, Nursery Development Manager.
Le savoir-faire en partage
Indissociable du Moka Plant Festival, le forum-débat aura lieu le samedi 26 novembre. Six causeries sont prévues ; elles seront suivies d’une période de 15 minutes chacune durant laquelle les festivaliers pourront poser des questions aux intervenants. Le premier à prendre la parole (9 h 30 – 10 h 30) sera Jean-François Claite, de Blychem. Il traitera du contrôle bio des nuisibles et maladies qui affectent les plantes. Puis, de 11 heures à midi, Benoit Mariette, General Manager d’ESP Landscapers, conseillera l’assistance sur les méthodes à employer pour entretenir et faire fleurir son jardin. Deux représentants de l’Orchid Society of Mauritius prendront ensuite la parole : de 13 heures à 13 h 30, Christian Bellouard parlera de la plantation des orchidées et de 14 heures à 14 h 30, Serge L’Ecluse donnera des conseils sur le contrôle des nuisibles et des maladies. La cinquième causerie/démonstration sera assurée par Sivaramen Marday de Garden Makers (15 à 16 heures). Il expliquera comment donner une seconde vie aux objets et matériaux de récupération en les intégrant au jardin. Enfin, de 16 à 17 heures, Xavier de Lapeyre, consultant auprès de l’African Bonsai Association – une antenne de la World Bonsai Friendship Federation – parlera de la transformation d’une plante en bonsaï, entre Autres.
Mariages heureux
Le Moka Plant Festival est aussi une occasion de découvrir les scénarios paysagers réalisés çà et là à travers l’exploitation. Ces assemblages jouant aussi bien sur les volumes et les tailles que sur les couleurs des végétaux sont autant d’idées à adapter chez soi. «L’Alternanthéra bordeaux en couvre-sol et le Duranta Gold font un bon mariage», explique ainsi Devi Teeluck, preuve à l’appui.
Coup de main verte
«L’objectif de La Pépinière n’est pas seulement de vendre des plantes. Notre souhait est que celles-ci s’épanouissent une fois achetées», souligne Devi Teeluck. Dans cette optique, durant le Moka Plant Festival, tout est mis en oeuvre pour rendre la pratique de l’horticulture simple et agréable. Les Oncidium «Pluie d’or», par exemple, sont vendus déjà montés sur des pièces en bois. «Il suffit de les fixer sur un arbre, en plein soleil, et ils fleuriront sans faute chaque année.»
Les visiteurs trouveront également sur place de la terre pour semis et rempotage, du fumier et du compost portant la marque de La Pépinière, ainsi qu’une gamme de terreaux importée d’Allemagne – TerraBRILL – dont un substrat spécial orchidées, à base d’écorce de pin, riche en éléments nutritifs. Et puisque le bio se fait de plus en plus présent au jardin, des fertilisants et pesticides bio, de même que deux types de paillage, seront mis en vente : des copeaux de bois de camphre; produits par Grewals et de la paille de coco «lavée et
séchée dans des sacs en goni biodégradables», lancée à cette occasion par l’entreprise Coco Up. Le paillage «donne un effet chic à vos parterres et potées, retient l’humidité et empêche la repousse des mauvaises herbes», rappelle la spécialiste.
Feu d’artifice floral
Notre arrivée à La Pépinière d’ENL Agri à Moka, mercredi, coïncidait avec celle d’une grande quantité d’hibiscus. Spécialement cultivés pour le festival, ils portent plusieurs boutons, promesses de fleurs à venir. Une vingtaine de coloris sont disponibles ; ils vont du rose clair satiné au rouge vif, en passant par le jaune, entre autres. Outre les hibiscus, la gamme de plantes florifères est vraiment vaste et comprend, pêle-mêle, bougainvillées, balsamines rouges au port élancé, pétunias, rosiers, amaryllis «sous forme de bulbe ou de plante»…
Le coin zen
Aménagé spécialement pour le festival, le coin zen met en avant une sélection de plantes invitant à la méditation, à l’évasion… À l’entrée, des bambous «ventre de Bouddha» et des arbres de jade (Crassula ovata) donnent le ton. Les premiers se reconnaissent à leurs cannes aux entre-noeuds renflés. Quant aux deuxièmes, aussi appelés Money plant, ils vous apporteront peut-être la fortune, mais sont surtout faciles d’entretien. Le coin zen comprend, en sus, des bonsaïs tels les pourpiers en arbre (Portulacaria afra) créés par Ashiq Boyjoo, spécialiste des jardins d’inspiration japonaise. La Pépinière innove, elle, avec des paysages miniatures dans de grands bocaux en verre.
Une idée qui a du piquant !
<p>Une partie de foot miniature, ça vous dit ? Ce terrain, joliment installé, permet d’imaginer l’effet que peut donner le gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia) à plus grande échelle. D’aspect velouté, bien qu’on le surnomme <em>«pique-fesse»</em>, il est très résistant à la sécheresse et à la chaleur.</p>
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