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Satish Boolell: l’écriture pour démystifier la mort

20 novembre 2016, 10:13

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Satish Boolell: l’écriture pour démystifier la mort

On connaissait Satish Boolell, le médecin légiste, l’acteur du social et le parlementaire. À toutes ces casquettes, il faut désormais ajouter celle de l’écrivain. Il a lancé vendredi son livre intitulé Forensics in paradise. Preuve qu’il manie aussi bien la plume que le scalpel.

Qu’est-ce qui vous a décidé à écrire ce livre ?
J’ai été motivé par un désir irrésistible de partager mes 30 ans de carrière, de démystifier la mort et les autopsies et de promouvoir la recherche de la vérité.

Quel message voulez-vous transmettre à vos compatriotes avec «Forensics in paradise» ?
Que la mort existe, que nous ne sommes pas éternels et que nous ne devons pas attendre un malheur pour montrer notre solidarité. Nous sommes tous des descendants d’immigrés venus ici en quête de bonheur et nous ne devons pas fragiliser notre tissu social, n’en déplaise à certains.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?
Je fais du jardinage. Je vais à la foire de Quatre-Bornes et je regarde le foot à la télévision. Je garde aussi contact avec la circonscription de Curepipe-Midlands où je me suis fait beaucoup d’amis durant mon mandat.

Parlez-nous de votre famille.
Hema, ma femme, est économiste de formation. Ma fille Deeya est avocate et mariée à Hitesh, un consultant en informatique. Ils ont une fille nommée Zara. Mon fils Vishal est consultant en cancérologie au Balarat Hospital dans l’État de Victoria, en Australie. Sa femme Gabriella est infirmière pédiatrique.

Cuisinez-vous ?
Oui, car ma femme rentre du boulot assez tard. Elle se rattrape les week-ends en confectionnant des pâtisseries et d’autres desserts. Il y a aussi des jours où le fastfood s’impose.

Gourmand ou gourmet ?
Ni l’un ni l’autre. Quand vous avez été médecin légiste et avez mangé des «gâteaux français rassis» à 2 heures du matin devant un cadavre, vous mangez de tout et «buvez» de tout.

Un pêché mignon ?
Du chocolat trois fois par jour après les repas. Je vais devoir maigrir avant et après les fêtes de fin d’année.

Faites-vous du sport ?
Le jogging en été et le sommeil en hiver.

Quels livres lisez-vous ?
Ces deniers mois, j’ai plutôt écrit que lu. Généralement, je lis Patricia Cornwell et je révise Agatha Christie.

Qu’écoutez-vous la radio ?
Les informations sur les radios libres. J’apprécie l’objectivité des reportages, ce qui n’est pas toujours le cas.

Que regardez-vous à la télévision ?
Le foot quand Tottenham Hotspur joue, les telenovelas de Zee Tv, qui sont des histoires d’amour sans lendemain mais qui n’exigent aucune concentration intellectuelle.

Quel type de musique écoutez-vous ?
Elton John, Michael Jackson et, ces derniers jours, Leonard Cohen. J’adore la musique d’A. R. Rahman. Laura Beg et Alain Ramanisum sont des artistes de valeur que j’apprécie également.

Quelle est votre idée du bonheur ?
Être en famille avec Hema, Deeya, Vishal, leurs conjoints Hitesh et Gabriella, et surtout ma petite Zara. Mais le rêve est impossible à réaliser ces jours-ci, vu la distance qui nous sépare.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
Un retour à l’Assemblée nationale avec le Mouvement militant mauricien en compagnie de Rajesh Bhagwan, mon ami d’enfance, pour continuer ce que j’avais commencé avant d’être lourdement sanctionné par le tsunami de 2014.