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Arsenal : l’insécurité routière préoccupe les forces vives
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Arsenal : l’insécurité routière préoccupe les forces vives
Se considérant comme les «chiens de garde» du village, les membres des forces vives d’Arsenal veillent au bien-être des habitants. Doélances du jour : les lacunes des infrastructures routières.
L’un des principaux objectifs des forces vives d’Arsenal est d’œuvrer en faveur de la sécurité des usagers de la route dans leur localité. De ce fait, elles sollicitent l’aide des autorités pour que des trottoirs, mains courantes et drains soient aménagés sur les parties du réseau routier où ils sont le plus nécessaires. En outre, les forces vives souhaitent que la route Malakoff soit élargie, estimant qu’en l’état actuel des choses, elle représente un danger pour automobilistes et piétons.
Fondé en 2007, le groupement des forces vives d’Arsenal a pour vocation de permettre aux villageois de faire entendre leur voix. Or, comme le souligne le président de l’association, Suresh Moosoohur, leur sentiment est que leur «village est délaissé depuis des années». Et d’ajouter qu’«aucun des projets que nous espérions voir se réaliser, suivant nos requêtes, ne l’a été». Une remarque qui concerne notamment l’amélioration des infrastructures routières.
Las d’une telle situation, Dharmaraj Bangaleea, Rahul Subrun et Anand Dreepaul, respectivement secrétaire, assistant secrétaire et membre des forces vives, se joignent au président pour exprimer leur mécontentement par rapport à l’attitude du conseil de village ainsi que des autorités.
Trottoirs abîmés
Nos interlocuteurs nous expliquent que les routes d’Arsenal sont très passantes par endroits sans être pour autant bien sûres. «Certains tronçons sont dépourvus de trottoirs et de mains courantes tandis que d’autres sont bordés de trottoirs mais ceux-ci sont sérieusement abîmés», poursuit le secrétaire. Tel est le cas, disent les membres des forces vives, sur la route principale. Les villageois qui sont nombreux à y circuler à pied courent le risque, pensent-ils, de se faire renverser.
En ce qui concerne la route Malakoff, dont les membres des forces vives réclament l’élargissement, nos interlocuteurs soutiennent que le trafic y a augmenté depuis l’ouverture de la route Terre-Rouge–Verdun. «Autrefois, cette route était tranquille mais à présent, beaucoup d’habitants d’Arsenal et d’autres villages du Nord l’empruntent au quotidien. Les véhicules qui passent par la route Malakoff débouchent automatiquement sur la route principale allant vers Calebasses», fait valoir Dharmaraj Bangaleea. Le secrétaire du groupement déplore, de surcroît, que des accidents graves ont déjà eu lieu sur la route Malakoff sans que les autorités n’aient pris les mesures qui s’imposent en conséquence.
Pour les membres des forces vives, l’embranchement entre la route Malakoff et celle menant à Calebasses représente un réel danger. Aussi, sont-ils d’avis que des feux de signalisation sont une nécessité en ce lieu. S’agissant de l’élargissement de la chaussée, le secrétaire de l’association justifie cette requête en mettant en avant le fait que même s’il n’y a pas de trottoir, «des villageois marchent sur cette route trop étroite, parfois accompagnés de leurs enfants».
Rahul Subrun parle, lui, d’un manque de suivi des autorités. «Le marquage routier et les panneaux de signalisation sont en mauvais état. Certains panneaux ont même disparu alors que d’autres sont illisibles», affirme-t-il.
Un autre problème soulevé par les membres des forces vives est le manque de drains sur les routes d’Arsenal. Ils citent pour exemple les routes Kalimaye et Malakoff, de même que la route principale. «Quand il pleut à verse, ces routes sont complètement inondées», lance Anand Dreepaul. Il en pro- fite pour dire que plusieurs maisons et cours sont affectées lorsqu’il y a des accumulations d’eau.
Les membres des forces vives d’Arsenal en sont convaincus : il est grand temps que les autorités réagissent face aux différents problèmes liés aux infrastructures routières dans le village. Pour finir, le président, Suresh Moosoohur, insiste sur l’importance d’«un travail de prévention», pour réduire la fréquence des accidents de la circulation dans le village.
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