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Sunil Benimadhu : «100 000 Mauriciens déjà actionnaires en Bourse»

21 novembre 2016, 09:55

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Sunil Benimadhu : «100 000 Mauriciens déjà actionnaires en Bourse»

 

Sunil Benimadhu explique que l’investissement boursier constitue aujourd’hui une alternative crédible aux institutions bancaires, en offrant une panoplie de produits. Il met aussi l’accent sur l’éducation financière.

Pourquoi dans une économie comme la nôtre, la Bourse devrait constituer l’alternative à l’investissement traditionnel qui se fait par le biais d’un compte bancaire ?

La Bourse constitue, certes, une alternative au placement traditionnel bancaire. Elle offre à un investisseur la possibilité d’investir dans une gamme de produits financiers qui incluent entre autres, les actions ordinaires, les actions de préférences, les obligations à taux fixes et variables, les Exchange-Traded Funds, les produits structurés et j’en passe. De ce fait, la Bourse augmente la panoplie de choix disponibles à un investisseur et lui permet de choisir entre les produits en fonction de son profil de risque.

Le nombre d’investisseurs individuels en Bourse a augmenté au fil des années. Ils sont aujourd’hui quelque 100 000 Mauriciens actionnaires de sociétés cotées en Bourse.

Quels sont les risques inhérents à l’investissement boursier et comment en atténuer les impacts ?

L’investissement boursier comprend, d’une part, des risques liés à la performance des sociétés cotées et à l’évolution de leurs cours boursiers et, d’autre part, des risques de marché liés à l’évolution de la croissance économique locale aussi bien qu’internationale, l’évolution des taux d’intérêts, les tensions géopolitiques, entre autres.

Il est important de bien comprendre les différents types de risques associés à un investissement boursier avant d’investir. Afin de mieux juguler les risques liés aux investissements boursiers, il est souvent conseillé à un investisseur de posséder un portefeuille diversifié, qui comprend diffèrent types d’actifs dont la répartition relèverait de sa tolérance du risque.

Le cas des personnes ayant été victime de Ponzi Schemes a pu, entre autres choses, faire ressortir les conséquences d’un manque d’information sur les possibilités de la Bourse. Qu’est-ce qu’elle envisage de faire pour que l’information puisse atteindre les personnes les plus à risques ?

La meilleure façon d’éviter que les investisseurs ne soient victimes des «Ponzi Schemes» est de promouvoir une éducation financière à l’échelle nationale. La Stock Exchange of Mauritius (SEM) contribue à cette initiative par le biais du SEM Young Investor Award, ses online SEM courses, ses publications périodiques, telles que sa newsletter et en collaborant de temps en temps à des émissions radio et télé sur l’investissement boursier.

Notre rôle n’est pas de recommander des placements spécifiques à effectuer en Bourse. Nous laissons la pratique d’un tel exercice aux brokers et conseillers financiers.