Publicité

«13,3 % de séropositifs victimes de discrimination au travail»

21 novembre 2016, 11:15

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

«13,3 % de séropositifs victimes de discrimination au travail»

Les personnes testées positives au virus du sida et celles qui consomment de la drogue font souvent l’objet de stigmatisations. Ce n’est pas Mrinal Soharaye, chercheur et lecturer à l’Open University of Mauritius, qui en dira le contraire. Ce dernier a mené une étude sur la discrimination à laquelle font face les séropositifs et drogués afin de voir comment cela affecte leur vie au quotidien. Celle-ci a été dévoilée lors de l’inauguration d’un drop-in-centre par l’association AILES à Cité Mangalkhan, lundi 21 novembre.

Sur 120 questionnaires adressés à un groupe de personnes séropositives et consommatrices de drogues, 1 sur 4 indique qu’elle accuse un refus lorsqu’elle cherche de l’emploi. 13,3% d’entre elles disent être victimes de discrimination sur le lieu du travail tandis qu’une sur 5 se ferait harceler en raison de sa maladie.

Huit autres personnes, avouent faire face à d’autres difficultés au quotidien aussi bien chez elles qu’à l’extérieur. A titre d’exemple, elles ne seraient pas prises en considération dans des centres de santé, des facilités publiques leurs seraient refusée, certains donateurs ne les aideraient pas et dans certains cas elles seraient forcées à manger dans une pièce séparée chez elles. L’étude révèle aussi qu’un élève dont les parents sont séropositifs s’est fait renvoyer de l’école.

Comment y remédier ? Mrinal Sohoraye soutient qu’il faut parler de stigmatisation dès l’école primaire. Et ce, jusqu’à l’enseignement supérieur. Le chercheur ajoute que l’éducation doit venir à tous les niveaux afin de réduire la discrimination à la maison, au travail et dans les services publics. Il est également d’avis que la loi doit être revue en ce sens.