Comment la National Coast Guard (NCG) combat-elle le trafic en mer ?

La NCG fait partie de la force policière. La première façon dont nous agissons se déroule avec l’aide de l’Anti Drug Smuggling Unit et de la police. Nous intervenons quand les informations sont vérifiées dans des opérations crackdown et d’interception.

La NCG est habilitée à faire des saisies en mer et à intercepter des embarcations suspectes dans la Zone économique exclusive (ZEE) – environ 370 km de la ligne côtière. Hors de nos eaux territoriales, Maurice a des accords de coopération avec les garde-côtes des pays de l’océan Indien pour intercepter les contrevenants.

Combien d’opérations de ce genre ont lieu ?

Malheureusement, je ne peux pas répondre à cette question. Ce sont des chiffres et des statistiques que je ne suis pas habilité à divulguer. Cependant, la NCG ne lésine pas sur les moyens pour endiguer le trafic illégal en mer.

Contre le trafic maritime illégal, la NCG possède-t-elle suffisamment de moyens ?

La NCG s’équipe de façon constante pour augmenter sa capacité à surveiller les côtes. Nous engageons régulièrement de nouveaux officiers et nous améliorons nos équipements. Récemment, le gouvernement a fait acquisition de Fast Interceptor Boat (NdlR, en janvier), d’un Dornier (NdlR, en juillet) et du CGS Victory (NdlR, ce mois-ci). La NCG fait des efforts pour avoir une surveillance continue des côtes.

Comment la NCG fait usage de ses nouveaux équipements pour la surveillance des côtes ?

La surveillance passe par des patrouilles à trois niveaux différents : premièrement dans le lagon ; puis la zone à 12 milles nautiques des côtes (NdlR, dite mer territoriale, à environ 22 km des côtes) ; et finalement la ZEE. La NCG utilise ses zodiacs pneumatiques semi-rigides à l’intérieur du lagon. Pour la zone des 12 milles nautique et la ZEE, les garde-côtes possèdent le navire rapide d’interception ainsi que le CGS Barracuda et le CGS Victory, qui sera bientôt mis en service.

Qu’en est-il de l’utilisation des avions ?

La NCG possède quatre avions de patrouille : trois Dornier et un Defender. Ces appareils sont capables de suivre plusieurs navires suspects et de retransmettre leur position au quartier général de la NCG quand ils sont déployés. Ensuite, un vaisseau de la NCG intervient.

Au Parlement, une question a été posée sur les radars de la NCG. Est-elle capable de détecter tous les navires ?

Je ne peux donner tous les détails, mais la NCG possède bien des systèmes de détection radar : l’Automatic Identification System pour les navires de lourd tonnage et le Coastal Ready Surveillance System pour les navires de pêche et les embarcations plus petites. Ces systèmes nous permettent de suivre les bateaux.

Actuellement, la NCG travaille de concert avec le gouvernement pour installer des transpondeurs dans les navires de plaisance. Ils faciliteront le repérage en cas d’accident ou de tentative de contrebande.