«Tout ce qui se passe s’avère être une vendetta politique. Lapolis inn vinn enn instruman dan lamé gouvernman…» C’est ce qu’a déclaré Navin Ramgoolam qui a, une nouvelle, comparu fois devant le tribunal de district de Port-Louis, mercredi 23 novembre. Deux charges provisoires, soit «influencing public official» et «conspiracy» retenues contre l’ancien Premier ministre dans l’affaire Betamax ont été rayées.

Interrogé à sa sortie de cour, le leader du Parti travailliste a été très critique envers le gouvernement au pouvoir. «Tousala enn simagri. Zamé mo pann pran enn bribe dan mo lavi. Lor 11 sarz, 8 ine rayé. Mo ena konfians an Bondié ek lazistis», a déclaré Navin Ramgoolam. Il a ajouté que toute cette affaire avait pour unique but de le détruire. «Zot ti bizin détrir mwa parceki mo ti pé blok zot simé.»

En cour, l’homme de loi, Me Shakeel Bhoyroo, représentant du Directeur des poursuites publiques a déclaré qu’un document comprenant sept fichiers a été étudié dans cette affaire. Et d’ajouter qu’un evidential test a été effectué afin de voir s’il y avait des preuves contre Navin Ramgoolam. Celui-ci a révélé qu’il n’y avait aucune «reasonable evidence». L’avocat a précisé que tout a été fait dans la transparence.

Pour ce qui est de la charge provisoire de «conspiracy» qui avait été retenue contre l’ex-Premier ministre, le représentant du DPP a déclaré que «there is no offence of conspiracy» entre Navin Ramgoolam, Anil Bachoo et Vikram Bhunjun, également inquiétés dans cette affaire. D’où la raison pour laquelle le DPP a demandé à ce que la charge soit abandonnée. Motion à laquelle n’a pas objecté la magistrate siégeant en cour Adila Hamuth.