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Accidents : contrôles routiers renforcés pour les motocyclistes
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Accidents : contrôles routiers renforcés pour les motocyclistes
Le constat est éloquent. Des 128 victimes d’accidents mortels, 49 sont des motocyclistes (voir plus loin). Bien que le Road Traffic Act ait été amendé au Parlement la semaine dernière, et que la première moto-école du pays soit entrée en opération le 17 novembre, la police ne compte pas rester les bras croisés. Surtout à l’approche des fêtes de fin d’année.
Ainsi, elle compte renforcer les contrôles routiers, notamment à la tombée de la nuit. Les policiers sont placés à des endroits stratégiques, explique Ashok Mathar, chef inspecteur de la Traffic Management and Road Safety Unit. Dans leur viseur : les motocyclistes qui ne portent pas de gilets réfléchissants ou qui roulent sans phare. «Même les sacs à dos doivent porter un élément réfléchissant lorsqu’un auto-cycliste ou un motocycliste prend la route», indique le chef inspecteur. Le gilet doit être par-dessus le sac.
En effet, au hit-parade des infractions commises par les motocyclistes : le non-port de gilets réfléchissants. Pourtant, ceux-ci sont obligatoires depuis l’entrée en vigueur des Road Traffic (Use of High Visibility Clothing) Regulations, en 2014. D’ailleurs, plus de 6 175 motocyclistes/auto-cyclistes ont été épinglés pour cette raison.
Reste à savoir pourquoi les auto-cyclistes et motocyclistes rechignent à porter des gilets réfléchissants. La raison est simple, dit Ashok Mathar : «L’inconscience.» D’autant plus que l’amende de Rs 1 000 n’aurait en rien un effet dissuasif. «Ce type d’usagers de la route doit se rendre compte que la vie d’une personne est inestimable.» Surtout que «c’est toute une famille qui souffre lorsque quelqu’un meurt dans un accident de la route».
En se basant sur des rapports techniques, le chef inspecteur réitère la nécessité de porter des vêtements réfléchissants pour être visible sur nos routes, matin et soir. «Cela diminue sensiblement le nombre d’accidents de la route.»
Cinq conducteurs positifs à l’alcootest
Le Road Traffic Amendment Bill, voté à l’Assemblée nationale mardi, vise à durcir la loi à l’encontre des chauffards. En particulier ceux qui conduisent en état d’ivresse. Mais force est de constater que de tous les accidents mortels recensés du 1er janvier au 25 novembre, seulement cinq conducteurs impliqués ont été testés positifs à l’alcootest.
Un officier de la Traffic Branch concède toutefois que certaines des victimes auraient pu avoir été sous l’influence de l’alcool. Mais, jusqu’ici, la police n’est pas en présence des rapports de toxicologie du Forensic Science Laboratory.
L’officier fait valoir, dans la foulée, que la loi reste inchangée en ce qui concerne le taux alcoolémie autorisé. En l’occurrence ; 23 microgrammes d’alcool dans 100 millilitres de souffle ; 50 milligrammes d’alcool dans 100 millilitres de sang ; et 67 milligrammes d’alcool dans 100 millilitres d’urine. Un conducteur est testé positif lorsqu’il dépasse cette limite.
En fait, souligne l’officier, l’excès de vitesse est un des premiers facteurs qui provoquent des accidents sur nos routes. Et les motocyclistes sont les plus exposés. Le second facteur: l’indiscipline des conducteurs qui ne respectent pas le code de la route.
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