Une heure. C’est le temps qu’a dû attendre Keshav Bundhoo, atteint de dystrophie musculaire, vendredi, avant de pouvoir récupérer le fauteuil roulant adapté à son handicap, à sa descente d’avion. Las d’attendre qu’un préposé d’Air Mauritius (MK) lui apporte le fauteuil en question, le père du jeune homme de 25 ans a dû le transporter dans ses bras jusqu’au comptoir de l’immigration. Sollicité, Prem Sewpaul, responsable de la communication de la compagnie nationale d’aviation, soutient ne pas être au courant du problème.

Il ne pensait pas subir un tel désagrément en retournant au pays. En effet, à sa descente d’avion, Keshav Bundhoo croyait qu’il retrouverait son fauteuil roulant, sans lequel il ne peut se déplacer, dans les plus brefs délais. Mais les minutes se suivent et après une trentaine de minutes, la compagnie d’aviation nationale lui propose un fauteuil non-adapté à son handicap. «J’ai essayé le fauteuil, mais c’était inconfortable, douloureux et surtout pas sécurisé pour moi», affirme-t-il. D’ajouter qu’il a voyagé plusieurs fois et qu’à chaque fois, c’était sa propre chaise qui a été utilisée pour le transporter depuis l’avion.

Mais le jeune homme ne sera pas au bout de ses peines. Après que son père l’a transporté dans ses bras jusqu’au comptoir de l’immigration et qu’il a récupéré son fauteuil, il remarque que ce dernier a été endommagé. Raison pour laquelle il a envoyé une correspondance à l’administration de MK pour demander des explications.

Du côté de la compagnie d’aviation nationale, Prem Sewpaul, responsable de la communication, soutient ne pas être au courant du problème, mais s’excuse auprès de Keshav Bundhoo. Tout en ajoutant que ce genre de désagrément arrive et pas qu’à Maurice. «Ce n’est pas intentionnel, mais vu le nombre considérable de bagages, il se peut qu’il y ait de mauvaises manutentions», dit-il.