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Porlwi by Light: que le spectacle commence
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Porlwi by Light: que le spectacle commence
Place d’Armes, mercredi 30 novembre, 20 h 45. Au cœur de la capitale et du festival. 13 géants métalliques tout en lumière valant Rs 700 000, et signés des plasticiens Avish et Geerish Khettur, se donnent déjà en spectacle. À trois minutes de là, à l’entrée du Caudan, le hangar-parking d’IBL, cette ancienne gare ferroviaire, s’est transformé en espace interactif, où l’homme et la technologie se côtoient. Plus on avance, plus le spectacle s’impose. Sur le port, une installation sur la mer, signée de l’artiste Jérôme, en jette.
À côté, remue-ménage avec les dernières installations, par-ci, coups de balai, par-là, déviations en place, avec policiers à chaque coin de rue, klaxons des voitures avec des automobilistes à bout de nerfs…
Le ton est donné pour la deuxième édition de Porlwi by Light, qui s’ouvre demain et qui durera jusqu’à dimanche sur les coups de minuit. Après le succès retentissant l’an dernier, qui a vu la mobilisation d’un tiers de la population, soit 450 000 visiteurs sur trois jours, l’équipe d’Astrid Dalais, directrice du festival, remet ça.
Combien de visiteurs vise-t-elle cette fois-ci ? «Rien que d’accueillir 300 000 visiteurs sera satisfaisant», a répondu Astrid Dalais à l’express, à l’issue du lancement du festival, au Grenier, hier soir.
Les principales compagnies de transport en commun assureront une liaison avec la capitale jusqu’à minuit 30 durant les trois jours. Quant aux aires de stationnement, ceux venant du Nord doivent garer leurs véhicules au Champs-de-Mars contre un paiement de Rs 50 et ceux venant du Sud aux Salines (ex-Neotown).
Street food autorisé mais…
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<p>Le conseil municipal s’est réuni, mercredi. La mairie a décidé d’accorder le permis aux organisateurs pour la restauration de rue. Mais les marchands de nourriture devront être hors de la zone des 500 mètres autour du marché central. Les marchands ambulants qui opèrent à Victoria et à l’Immigration pourront travailler jusqu’à 22 heures.</p>
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<p><strong>À voir</strong></p>
<p>En mettant les people en avant, Porlwi by Light promet d’en émerveiller plus d’un. Le Collectif Porlwi a permis à la presse d’avoir un aperçu du festival hier.</p>
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<p><strong>Le Grenier </strong></p>
<p>Les métiers. Le Grenier s’efforce de démontrer de quoi l’homme vit, mais aussi son savoir-faire. Le parking d’IBL «<em>Elle vient nous démentir l’hypothèse selon laquelle la technologie remplace l’humain», </em>explique Astrid Dalais. Il permettra aux visiteurs d’interagir avec la technologie.</p>
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<p><strong>La Place d’Armes</strong></p>
<p>La Place d’Armes se veut représentative des gens dans des instants candides de leur quotidien. Les statuts sont en fil de fer.</p>
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<p><strong>Le Jardin de la Compagnie</strong></p>
<p>Rebaptisé le Jardin des Délices pour l’occasion. Le Jardin se revêt de miroirs, d’eau et de boules réfléchissantes géantes. L’attraction principale de ce lieu : les visiteurs eux-mêmes, ou leur reflet du moins.</p>
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<p><strong>Le théâtre</strong></p>
<p>Le spectacle son et lumière du théâtre de Port-Louis nous raconte l’histoire d’un homme. Un écrivain qui se replonge dans ses souvenirs. Une projection sur le théâtre, des danseurs, et l’effet sonore plongera le public dans les souvenirs de l’histoire d’amour de notre écrivain.</p>
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<p><strong>Aapravasi Ghat</strong></p>
<p>L’Aapravasi Ghat nous invite dans l’intimité d’une trentaine de Mauriciens. D’ici et d’ailleurs, immersion totale dans une tranche de vie de ces Mauriciens.</p>
<p><strong>Le Caudan Waterfront</strong></p>
<p>Le Caudan Waterfront, lui, nous convie à une fête. Avec un spectacle son et lumière, il représente la diversité et l’unité des Mauriciens.</p>
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<p><strong>Le Port </strong></p>
<p>Une projection sur l’eau nous immisce dans l’histoire de la formation de notre société multiculturelle.</p>
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<p><strong>Les street paintings </strong></p>
<p>Un peu partout à travers la ville, les street artists venus des quatre coins du monde nous ramènent leur culture et s’inspirent de notre culture mauricienne pour leur street paintings.</p>
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Astrid Dalais: «5 125 ampoules utilisées»
<figure class="image"><img alt="" height="329" src="/sites/lexpress/files/images/astrid_dalais_dm.jpg" width="620" />
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<p><strong>Quel est le budget de Porlwi by Light ? </strong></p>
<p>Nous n’avons pas encore bouclé le budget mais il s’élevait à Rs 30 millions l’année dernière. Cette année, nous avons 75 % de participation du privé et 25 % du public. Sans l’aide des habitants de la région, de bénévoles et de beaucoup de gens qui ne sont pas forcément impliqués dans Porlwi, le coût aurait facilement été deux fois plus lourd.</p>
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<p><strong>Avec combien de personnes travaillez-vous ?</strong></p>
<p>1 500 employés. 250 artistes. Sans compter les bénévoles des institutions supérieures de l’île.</p>
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<p><strong>Combien d’ampoules ont été utilisées ?</strong></p>
<p>5 125 unités lumineuses ont été utilisées, dont 80 % sont des LED.</p>
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<p><strong>Quel était votre plus gros challenge? </strong></p>
<p>Surtout de convaincre les partenaires que le projet était viable. Il est difficile de croire dans la culture. Il a fallu sortir de bons arguments. Les artistes, eux, sont contents de participer à un événement d’une telle envergure.</p>
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<p><strong>Comment avez-vous choisi vos artistes ?</strong></p>
<p>Nous les voulions les plus colorés possibles. De partout, de tout genre... Nous avons insisté pour avoir 50 % d’hommes et 50 % de femmes. Mais dans la sélection, leurs œuvres mais surtout les personnes nous importaient. Et qu’ils aient une vision en ligne avec notre concept.</p>
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