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Laurent Blanc:«Le golf est un sport complet»

1 décembre 2016, 16:28

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Laurent Blanc:«Le golf est un sport complet»

Des sept éditions des Mauritius Golf Masters at Anahita, Laurent Blanc est certainement l’une des figures les plus emblématiques du sport à parrainer cet événement. Après avoir parcouru pour la première fois les 18 trous du Four Seasons Golf Club lors du Bank One Pro-Am, «le Président» nous a livré ses motivations pour la petite balle blanche menant à sa venue sur les greens mauriciens mais sous ses conditions, l’ex-entraîneur du Paris Saint-Germain, entre autres, a choisi de ne pas parler de son domaine de prédilection qu’est le football.

C’est la première fois que vous venez à Maurice ?

La deuxième fois… La première fois c’était en 2008, si ma mémoire ne me trahit pas. J’étais venu à Albion pour les vacances au mois de juin. Je suis resté une dizaine de jours et j’ai beaucoup visité l’île.

Et vous aviez tout de suite accroché ?

 J’ai beaucoup aimé et je pense qu’il y a peu de personnes qui n’aiment pas Maurice. Il y a des endroits fantastiques. À cette époque-là, je ne jouais pas encore au golf, mais là, je pense que je suis en train d’apprécier encore plus l’île Maurice avec ces merveilleux golfs.

Justement, cette année vous revenez en tant que parrain de cette édition des Mauritius Golf Masters. Comment ce partenariat s’est-il mis en place ?

 Il y deux mois de cela, j’ai un ami qui commente le golf, Christian Ledan, qui m’a dit : «Écoute, les circonstances étant ce qu’elles sont et puisque tu as un petit peu de temps vu que tu n’es pas en poste, est-ce que tu ne veux pas venir parrainer les Masters de Maurice ?» À ce moment-là, il me met en contact avec les organisateurs, le planning et les dates me convenaient. Donc j’ai dit oui tout de suite. J’ai su après que Fabien Galtier était lui aussi parrain. C’est quelqu’un que je connais, c’est quelqu’un que j’apprécie, donc tout est parfait.

C’est une compétition que vous connaissiez ou que vous avez découverte cette année ?

Je l’avais regardée l’année dernière à la télé puisque Canal Plus, qui couvre l’événement, la retransmet notamment en France. J’avais vu un petit peu le parcours qui paraissait fantastique à la télévision. En le faisant cette année, je confirme : il est vraiment très bon… et très difficile.

Vous êtes tout de même satisfait de ce premier jour de compétition ?

Et bien, on s’est levé à 6 heures vu que notre départ était prévu à 7h40. On est allé déjeuner puis s’échauffer et à 7h40, on est parti. C’est bien, ça fait jouer le matin où il fait peut-être moins chaud. Il y a des vues fantastiques. L’environnement, l’emplacement et le site me plaisent beaucoup. Il n’y a pas que le golf, c’est le complexe qui est formidable. Depuis deux jours qu’on a atterri, on est venus ici en voiture et on a découvert cette partie de la côte que je ne connaissais pas. Avec le lagon et l’île-aux-Cerfs, qui sera demain le parcours de la compétition (NdlR : le Long Beach Golf & Spa Resort Pro-Am sur l’île-aux-Cerfs Golf Club aujourd’hui), c’est difficile de ne pas être satisfait quand vous êtes ici à l’île Maurice avec des gens sympathiques en train de jouer au golf.

Les joueurs qui viennent participer aux Mauritius Golf Masters sont devenus désormais d e s habit u é s de l’île Maurice. Vous connaissiez quelques-uns d’entre eux avant de venir ?

Je connaissais quelques-uns pour les avoir vus à la télévision faire l’Alps Tour et le circuit européen pour Edouard Dubois. Il y a Christian Cévaër que je connaissais depuis pas mal de temps et Constantino Rocca que j’ai eu la chance de connaître il y a trois mois sur l’Albatros de Paris et qui est là aujourd’hui. Voilà, il y a beaucoup de jeunes joueurs qui sont, j’espère pour eux, à l’aube d’une grande carrière. Comme je leur ai dit, n’hésitez pas à venir nous parler, boire un verre avec nous pour échanger un petit peu car je pense qu’avec moi et Fabien (Galtier), vu qu’on a quand même un certain âge et qu’on a fait certaines choses dans le sport, on peut leur donner quelques conseils, pourquoi pas !

Sachant cela, vous avez un favori pour la compétition ?

J’ai joué ce matin avec Clément Berardo que je ne connaissais que de nom mais je ne l’avais jamais vu jouer au golf. Je peux dire que ce matin, il a tapé la balle d’une manière fantastique. Je lui ai dit que s’il joue comme ça, il a des chances de bien figurer mais bon, il y a des jeunes de talents qui tapent pratiquement à la perfection. Ça se joue à quelques détails près et ça se joue, à mon avis, au putting.

Vous endossez le rôle de parrain cette année, pensez-vous revenir l’année prochaine ?

 (Il sourit) Je ne sais pas si les organisateurs m’appelleront pour revenir l’année prochaine, je ne sais pas si je serai disponible et j’espère que non. Sinon, ça voudrait dire que je suis en poste dans une équipe de foot. Si je ne suis pas en poste, pourquoi pas ! Oui, je serai disponible pour revenir mais j’espère vraiment que je serai en poste. Mon domaine de prédilection et ma passion c’est le foot. Mais je dois dire que j’apprécie le golf de plus en plus, je le pratique davantage et c’est vraiment un sport qui me plait, qui me passionne. C’est un sport puissant où il faut avoir de la puissance physique mais ce que j’aime aussi, c’est autour du green : avoir de la technique, des bons coups et scorer bien évidemment. C’est sûr que le golf est un sport complet. Je le pratique depuis une dizaine d’année mais là depuis quelques temps, je le pratique régulièrement, j’ai un peu plus de temps libre.