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Affaire BAI: l’enquête sur Iqbal Mallam-Hasham bouclée

1 décembre 2016, 18:36

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Affaire BAI: l’enquête sur Iqbal Mallam-Hasham bouclée

 

«L’enquête portant sur Iqbal Mallam-Hasham a été bouclée et le dossier sera référé au bureau du Directeur des poursuites publiques, d’ici lundi, le 5 décembre.» C’est ce qu’a affirmé l’avocat de la commission anticorruption (ICAC), ce jeudi 1er décembre, devant la magistrate Chui Yew Cheong, siégeant en cour de Rose-Hill. La position du DPP est attendue le 16 janvier 2017.

Me Yousuf Mohamed Senior Counsel (SC), représentant de l’ex Managing Director de la State Investment Corporation, décidera s’il ira de l’avant avec sa motion de radiation de charge. Iqbal Mallam-Hasham fait l’objet de deux accusations provisoires de Public official using his office for gratification et de blanchiment d’argent.

Par ailleurs, à la suite de la motion de Me Mohamed SC, qui a demandé que son client se présente au poste de police une fois par mois au lieu d’une fois la semaine, la magistrate a autorisé à Iqbal Mallam-Hasham de ne plus se présenter au poste de police.

Le suspect avait été appelé le 4 novembre au quartier général de l’ICAC, pour s’expliquer sur l’achat de deux espaces bureau à la Bramer House, pour un montant de Rs 105 millions auprès du Bramer Property Fund, une filiale de la BAI. Cela, après avoir contracté un emprunt de Rs 85 millions auprès de l’ex-Bramer Banking Corporation pour conclure cette transaction. Le bâtiment était évalué à Rs 115 millions.

Lors de son interrogatoire, il a expliqué qu’il a «fait cette acquisition dans la légalité». Et d’ajouter que c’est Jaya Allock qui a accepté de lui accorder ce prêt. Il a aussi expliqué qu’il avait demandé conseil à Me Ashwin Dwarka, notaire, en vue de proposer la meilleure offre pour cette acquisition.

Selon une source proche du dossier,  il ressort que le notaire a consulté à plusieurs reprises Me Maneesh Gobin, qui était alors le conseil légal de la Bramer Asset Management et dont le nom a été cité par l’accusé. Or, dans le milieu judiciaire, l’on s’étonne que Me Gobin, qui préside actuellement le comité parlementaire de l’ICAC, n’ait pas été convoqué par l’ICAC. Il y aurait aussi conflit d’intérêts car celui-ci a été le legal adviser de toute la documentation de cette transaction, dit-on.