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Commission des femmes du MMM: un appel pour mettre fin au terme «Child beyond control»

1 décembre 2016, 19:14

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Commission des femmes du MMM: un appel pour mettre fin au terme «Child beyond control»

Les enfants à problèmes ne méritent pas les approches punitives des Rehabilitation Youth Centres (RYC). C’est ce qu’a déclaré Françoise Labelle, lors de la conférence de presse de la commission féminine du MMM à l’hôtel StGeorges, Port-Louis, ce jeudi 1er décembre. D’ailleurs, selon elle, il faut mettre fin au transfert des enfants dans des RYC. Elle affirme également, de manière catégorique, qu’il faut bannir le terme «Child beyond control».

Par ailleurs, elle a mis l’accent sur l’encadrement et le soutien dont les enfants ont besoin. Selon elle, la situation des enfants dans les shelters et ceux qui sont mis à l’écart du système scolaire ne fait qu’empirer.

Françoise Labelle a aussi saisi l’occasion pour aborder les problèmes soulevés dans l’ancien rapport de l’Ombudsperson: la maltraitance des enfants, le manque de formation du personnel et les shelters bondés. Elle avance que, même si le ministère a identifié six formateurs pour des causeries destinées au personnel du RYC lors d’un atelier, rien n’a changé car la formation n’a pas eu lieu.

Elle ajoute aussi que le ministère doit encourager le Compulsory Education. Selon elle, les institutions scolaires jouent un rôle important dans la protection des enfants. Ils ont l’obligation d’informer le ministère sur des cas où les enfants quittent l’école.

Arianne Navarre-Marie tire, pour sa part, la sonnette d’alarme sur la violence à l’égard des femmes. Pour elle, la violence domestique prend de l’ampleur. Elle a aussi rappelé que la décision de la ministre Aurore Perraud d’appliquer les recommandations du Rapport Domingue sur la violence domestique est toujours attendue.

Elle dénonce aussi l’argent «mal utilisé» de l’United Nations Population Fund. Selon elle, au lieu de créer un Consultative Workshop pour étudier le rapport Domingue, il aurait fallu mettre en pratique les recommandations. 

Elle dénonce également la léthargie avec laquelle les cas sont traités au Family Support Bureau. À savoir, seulement 228 cas sur 2375 ont été traités, soit 5.4 %.