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[Audio] Nobin: «Bann ki fer ditor iniform lapolis pu tir zot or sirkwi»

2 décembre 2016, 18:23

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[Audio] Nobin: «Bann ki fer ditor iniform lapolis pu tir zot or sirkwi»

 

Sa réaction ne s’est pas fait attendre. Le commissaire de police a commenté l’affaire concernant une dizaine de policiers qui auraient assisté à un mariage organisé par un entrepreneur proche d’un trafiquant de drogue. Mario Nobin intervenait lors de la prestation de serment de 548 nouvelles recrues aux Casernes centrales, vendredi 2 décembre.

«Une enquête approfondie et serrée est en cours pour connaître la vérité. Celle-ci a déjà été initiée au niveau du CCID. L'ACP Devanand Reekoye sera chargé de l’enquête», a indiqué Mario Nobin. Catégorique, ce dernier affirme que des sanctions seront prises contre ces policiers si l’enquête prouve leur culpabilité. «Bann ki pé fer ditor iniform lapolis mo bizin dir ki nou pu ena kouraz ek volonté identifié zot e met zot or sirkwi».

Des hauts gradés sont-ils concernés ? «Je ne peux malheureusement pas me prononcer à ce stade de l’enquête. Celle-ci vient d’être initiée. Il faudra attendre pour connaître des développements», a soutenu Mario Nobin.

Une dizaine de policiers seraient, en effet, dans le collimateur du Central Criminal Investigation Department (CCID). Ils auraient assisté à un mariage organisé par un entrepreneur. Ce dernier serait proche avec la famille d’un trafiquant de drogue dont le cerveau purge une peine d’emprisonnement de 45 ans.

Selon des recoupements, le bureau du Commissaire de police a demandé des explications aux responsables des divisions concernées pour connaître les officiers qui étaient présents à ce mariage. Des transferts ne sont pas à écarter dans cette affaire.

Mario Nobin a profité de l’occasion pour passer un message aux nouvelles recrues afin qu’elles honorent leur rôle. «Ils sont des gardiens de la loi et ils ne doivent pas trahir le serment qu’ils ont prêté devant un parterre d’invités aujourd’hui. Il est de mon devoir de leur dire qu’il faut beaucoup de rigueur dans ce travail.»