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Aspergée d’urine dans un avion de MK: elle réclame Rs 25 M de dommages
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Aspergée d’urine dans un avion de MK: elle réclame Rs 25 M de dommages
Traumatisée. Scandalisée. Offensée. Elle a vécu l’«horreur» à bord d’un vol d’Air Mauritius, alors qu’elle se rendait au Canada pour ses études. Un passager de l’avion, ivre, lui a uriné dessus alors qu’elle était sur le point de s’endormir, allègue celle qui a préféré garder l’anonymat. Depuis, la jeune femme a dû subir des traitements afin de surmonter son traumatisme.
C’est pourquoi elle demande réparation. La jeune femme a déposé, par le biais de ses hommes de loi, Mes Sanjeev Teeluckdharry, Germain Wong Yuen Kook et Luvi Mootoosamy, avoué, une plainte au greffe de la Cour suprême lundi. Elle réclame des dommages de Rs 25 millions à Air Mauritius et à la Société Air France Limitée.
Cette affaire remonte à novembre 2015. Cette habitante de Phœnix, qui va poursuivre ses études au Canada, se rend dans la capitale le 10 novembre pour acheter son billet d’avion. Elle opte pour l’agence Blue Sky. Celle-ci appartient à la Société Air France Limitée, compagnie impliquée dans l’organisation des voyages et la vente des billets d’avion.
Trois jours plus tard, la jeune femme prend l’avion, le vol MK 0922. Celui-ci devait passer par Charles de Gaulles, en France, avant d’atterrir à Montréal, au Canada.
Durant le vol, relate la plaignante, les lumières étaient devenues à un moment donné sombres pour permettre aux passagers de s’endormir. Mais ce petit moment de «confort» ne devait pas durer longtemps. En effet, quelques instants après, elle était tout trempée. Ses chaussettes, ses chaussures, le sac à main dans lequel se trouvaient son passeport et son argent… Toutes ses affaires l’étaient également.
Vêtements mouillés
«I felt that something was dripping on me. When I opened my eyes, I was shocked to see that a passenger was urinating on me», confie-t-elle. Le comble, dit-elle, c’est d’avoir vu le sexe du passager. «Une odeur d’urine émanait de mes vêtements», poursuit l’habitante de Phœnix. D’ajouter qu’elle avait illico appelé les préposés de l’avion pour que l’homme en question soit arrêté, en vain.
À sa grande surprise, déplore-t-elle, les hôtesses de l’air ont à peine réagi à cet «acte indécent et révoltant». Et le pire, s’insurge-t-elle, c’est que ces dernières ont trouvé une excuse à cet homme, affirmant qu’il était ivre. «J’ai d’ailleurs dû me mettre debout pour montrer aux hôtesses qu’il y avait de l’urine sur moi.» Et c’est là, souligne-telle, que l’une d’entre elles lui a apporté des lingettes «insuffisantes» et proposé un autre siège.
«C’est incroyable ! martèle-t-elle. Les employés de l’avion ne m’avaient même pas proposé de chaussettes, de pyjama ou de vêtements de rechange. Je tremblais de froid et je peux dire que j’ai subi un mauvais traitement.» Et son calvaire ne s’est pas arrêté là. À son atterrissage à l’aéroport Charles de Gaulle, en France, la plaignante a dû subir les regards méprisants des passants étant donné que ses vêtements dégageaient une odeur nauséabonde. «Vous pouvez imaginer l’état dans lequel je me trouvais, surtout pendant plus de neuf heures de vol durant l’escale.»
Selon la plaignante, la Société Air France Limitée voulait étouffer l’affaire en lui proposant, à travers une lettre datant du 3 décembre 2015, une compensation de 300 euros. Mais elle ne cède pas. «Cet incident vicieux a perturbé le cours de mon existence et j’ai dû avoir recours à des traitements psychiatriques.»
Pour ses hommes de loi, cet acte constitue une «voie de fait», ce qui est une offense criminelle. «That was the most shocking and horrible moment of her life as she had to undergo the most humiliating ordeal when a male passenger shamelessly and immorally urinated on her.»
Les défendeurs devront communiquer leur défense le 26 janvier 2017.
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