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Travaux communautaires à un infirmier pour attentat à la pudeur

6 décembre 2016, 19:28

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Travaux communautaires à un infirmier pour attentat à la pudeur

Ajit Kumar Radaha, un infirmier de 51 ans,  a  échappé à la prison en raison du délai pour entendre son appel à la suite du décès d’un des deux juges. Il était poursuivi  pour attentat à la pudeur. 

L’appel de l’infirmier de la décision du magistrat de la Cour intermédiaire a été rejeté hier, lundi 5 décembre, par les juges Asraf Caunhye et Nirmala Devat. Ils ont référé à nouveau le dossier à la Cour intermédiaire et ont demandé au magistrat d’imposer des travaux communautaires à Ajit Kumar Radaha. 

Cette affaire remonte à l’année 2007. Dans l’après-midi du 3 juin, une jeune fille de 19 ans se rend, en compagnie de son père, chez un infirmier pour se faire masser le cou.

Elle est invitée à se rendre dans une chambre où il y a une table de massage. Son père l’attend à l’extérieur.  La porte entre le salon et la chambre de massage est fermée.

L’infirmier demande à la jeune femme d’ôter son T/Shirt et sa brassière. Il lui demande aussi de s’allonger sur la table avant de lui  masser le  cou.

Puis, l’infirmier lui ordonne d’ôter son pantalon et ses sous-vêtements. Ce qu’elle fait avec réticence. Elle se met  devant l’infirmier qui l’embrasse prétextant qu’il pratique le «reiki» sur elle.

La jeune femme trouve tout cela suspect mais se tait à cause de la santé précaire de son père. Mais aussi parce qu’elle craignait pour sa sécurité. Une fois rentrée à la maison, elle révèle tout à ses parents.  

Elle a ensuite porté plainte à la police. L’infirmier a été arrêté et traduit en justice. Lors du procès, Ajit Kumar Radaha  confirme que la jeune femme s’est rendue chez lui pour une séance de massage. Toutefois, il a nié lui avoir demandé  d’enlever tous ses vêtements et l’avoir embrassée. Il avait été reconnu coupable et condamné à six mois de prison. 

Feu, le juge  Bhakaurally, l’un des deux juges qui avaient entendu son appel étant décédé, le dossier sera renvoyé devant la Cour intermédiaire pour que l’accusé soit contraint d’effectuer des travaux communautaires.