«Après la présentation du dossier du geet gawai, l’Unesco a cité Maurice en exemple.» Propos de Santaram Baboo, ministre des Arts et de la culture. C’était le samedi 10 décembre, lors de l’inauguration d’une 13^ème école de chants et danses bhojpuri, à Allée Brillant. Cette localité se situe dans la circonscription No. 16, Vacoas/Floréal. Il ressort que 24 autres écoles attendent de voir le jour.

Suite à l’inscription du geet gawai sur la liste du patrimoine immatériel mondial, l’invitation a été lancée pour que la réunion du comité du patrimoine mondial se tienne à Maurice en 2018, a indiqué le ministre. Ce comité réunit une vingtaine d’États membres, qu’il faut convaincre, avant qu’un dossier ne soit accepté.

L’an prochain, c’est en Corée du Sud qu’aura lieu l’examen des diverses candidatures à l’inscription au patrimoine mondial. Parmi : le dossier du séga tambour. «Il a déjà été envoyé à l’Unesco. Nous sommes prêts à nous battre pour cela en 2017.»

Santaram Baboo est aussi revenu sur les «quatre manquements» au dossier initial du geet gawai, soumis une première fois à l’Unesco en 2013, sous l’ancien régime. «On nous a déconseillé de retravailler le même dossier. Nous avons donc tout recommencé à zéro avec l’aide de l’expert Georges Abungu. Le dossier a été réalisé en l’espace de trois mois, entre janvier à mars. Cette fois, l’Unesco n’y a trouvé aucune faute.»

Avec le geet gawai, Maurice compte cinq items considérés comme ayant valeur universelle pour l’humanité. Il s’agit de l’Aapravasi Ghat, du paysage culturel du Morne, du séga «typique» et des archives de l’Immigration inscrites dans les registres Mémoires du monde de l’Unesco.