Lumière sur les projets en cours ou à venir du Central Electricity Board (CEB). Le ministre de l’Énergie et des Services publics n’a pas tari d’éloges sur les accomplissements de la centrale d’électricité depuis qu’il est ministre de tutelle. Ivan Collendavelloo devait cependant marquer son discours en soulignant que malgré les développements, Maurice ne pourra pas dépendre à 100 % des énergies renouvelables dans le futur. Il a ainsi mentionné un chiffre de 30 à 40 % qui sera atteint dans 10 à 20 ans. Ce qui représente une légère hausse vu que Maurice est dépendante à 21 % actuellement. 

Les incitations fiscales à se mettre au vert pour les individuels, ou encore d’autres gros projets comme l’installation d’éoliennes, ont été évoqués. Selon Ivan Collendavelloo, ces projets «dormaient dans les tiroirs». De plus, Rs 200 millions, a-t-il affirmé, seront investies dans un barrage à Sans-souci. Et s’il maintient que Maurice ne pourra produire 100 % d’énergie renouvelable, ce serait parce que le pays «a une base industrielle et touristique».

Le ministre a également mis en exergue d’autres avancements qui opéreront dans le domaine de l’énergie, notamment l’installation de câbles sous-terrains qui s’avérera certes coûteuse. Mais qui, dans un souci d’éviter tout black-out, sera efficace. Collendavelloo a, dans la foulée, salué les mesures prises par Gérard Hébrard, le directeur général du CEB, pour le remplacement des câbles rouillés afin d’améliorer le réseau. Il a aussi taclé l’ancienne direction pour ne pas avoir agi plus tôt. 

Autre optimisation prévue : celle du réseau de fibres optiques du CEB. Ce dernier, déjà connecté à la fibre, ne l’exploite pas suffisamment, d’après le ministre de l’Énergie. À cet effet, la CEB Fibre and Co ltd a été créée. La compagnie sera un «major player» en ce qui concerne la connectivité. 

D’autre part, Ivan Collendavelloo a fait ressortir que les personnes les plus démunies ont pu bénéficier d’une baisse de tarif de 31 % sur leur facture d’électricité. Fruit d’une «gestion saine et rigoureuse» mais pas «inhumaine» du CEB. 

Il a affirmé qu’il en a fait davantage en deux ans que ce qui a été fait en 20 ans.