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Wallart, histoire de vous encadrer
Une baie vitrée, effet miroir pour des photos sous verre. Des clichés, qui nous renvoient un quotidien amplifié. Coup d’œil aux signatures des photographes. Sans doute l’un des plus emblématiques à arpenter Maurice : Yves Pitchen.
C’est dans une nouvelle galerie que l’on peut admirer ses photos. Wallart, qui se situe sur la route principale de Rivière-Noire, à deux pas du supermarché London Way. La galerie a été inaugurée samedi dernier.
Il y a six ans, c’est à Curepipe que la société spécialisée dans l’encadrement sur mesure, la reproduction et les tirages sur papier d’art a d’abord vu le jour. «Le public est à Rivière-Noire maintenant», soutient Gilbert Planel, l’un des responsables. «Ce n’est pas encore saturé comme dans le Nord. Plus qu’un espace d’exposition, nous voulons créer du mouvement autour de l’art urbain.» Première étape : customiser l’arrêt d’autobus, qui se trouve à proximité. «À chaque fois qu’il y aura une exposition à la galerie, nous y installerons une œuvre. Cela permettra aux artistes de s’exprimer.»
Wallart, c’est une aventure à trois : Nora Imbert, Gilbert Planel et Patrick Laverdant. À force de voir passer des œuvres dans l’atelier d’encadrement et de reproduction, un rêve commun a pris forme. «Souvent des clients nous apportent des œuvres achetées à l’étranger. Notre travail, ce n’est pas juste de faire un cadre, mais de mettre en valeur l’œuvre. On s’est dit pourquoi ne pas leur proposer des artistes locaux ?» Un sens du business management pour Nora Imbert, une maîtrise des tirages pour Gilbert Planel, c’est ce qui a poussé les encadreurs à muer en galeristes. Directe, Nora Imbert affirme : «Nous voulons casser les normes.» Comprenez les prix. Ces étiquettes «tellement chères que nous ne pouvons y toucher. De là à constituer des collections...» Comment passer outre la loi du marché ? Celle du prix fixé par l’artiste, sur lequel se greffe la commission de 30 % du galeriste ?
En choisissant un créneau ciblé : l’art urbain. «Aujourd’hui, la tendance dans le street art, ce sont les séries limitées, à des prix abordables.» Qu’est-ce que l’art accessible ? Gilbert Planel cite des chiffres : à partir de Rs 10 000 à Rs 15 000.
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