C'est une première chez les forces de l'ordre. Quarante-et-un policiers qui avaient été suspendus ont été réintégrés ce jeudi 22 décembre. Cela, à la suite des recommandations de la Disciplined Forces Service Commission. Ils ont été postés à la Special Supporting Unit (SSU, sous certaines conditions.

Ces policiers, à l'exception d'une Woman Police Constable, sont tous issus de rangs de constable, caporal, sergent et inspecteur. Ils devront se soumettre à une formation basée sur la discipline.

Les 41 policiers font face à des allégations d'assault, embezzlement, conspiracy, conspiracy to defraud, attempt upon chastity, entre autres. Mais ceux impliqués dans une affaire de drogue ne sont nullement concernés par cette réintégration.

«Si l'un de ces officiers est reconnu coupable par la justice, il sera démis de ses fonctions. Au cas contraire, il recevra tous les bénéfices qui lui sont dus», indique l’inspecteur Shiva Coothen du service de presse de la police.

Selon nos renseignements, la plus longue suspension est de 105 mois et la plus courte est de 18 mois. Le commissaire de police Mario Nobin a rencontré ces 41 policiers dans son bureau pendant plus d’une heure hier, où il leur a rappelé leur responsabilité et les règles qu’ils devront respecter. «Vous avez eu une nouvelle chance. Prenez un nouveau départ», leur a-t-il dit.

Par ailleurs, 130 autres policiers sont, eux, toujours suspendus.