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Allégations de pédophilie: elle donne sa fille en adoption à un prédateur sexuel
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Allégations de pédophilie: elle donne sa fille en adoption à un prédateur sexuel
«Il remplaçait vraiment le père que ma fille n’a jamais connu…» Mata (prénom modifié), 23 ans, croyait assurer l’avenir de sa fille. Mais cette prostituée a déchanté en apprenant qu’elle aurait donné sa fille de six ans en adoption à un présumé pédophile australien…
Ce dernier aurait des antécédents et ses trois anciennes épouses l’auraient délaissé pour la même raison: son penchant pour les enfants. C’est à travers les conversations qu’elle a eues avec sa fille que Maïta a découvert le pot aux roses. La petite se trouve actuellement en Australie. La mère compte signaler ce cas à la police.
C’est en 2015 que Maïta a été approchée par l’Australien, âgé de 66 ans. Au fil des rencontres, elle s’est liée d’amitié avec cet homme qui était aux petits soins pour elle. Selon la prostituée, il n’hésitait pas à lui payer de fortes sommes pour ses services et même à la couvrir de cadeaux.
Et un beau jour, elle s’est confiée à lui. «J’ai une fille et l’envoyer à l’école était difficile. Je lui racontais mes problèmes et il m’écoutait attentivement. Il se montrait affectueux envers moi», raconte la jeune femme, issue d’un faubourg de la capitale.
L’Australien exprime vite son désir d’adopter la fillette et d’épouser Maïta pour qu’elle puisse changer de vie. «Il m’avait cependant dit que je pouvais me prostituer tant que je serais à Maurice. Il me fallait de l’argent, je n’ai rien remarqué d’anormal…»
Les procédures pour obtenir la garde de la petite sont vite enclenchées et il exprime à chaque fois son désir de s’unir à Maïta. «J’ai déjà donné un fils en adoption et tout s’est bien passé. L’Australien avait même rencontré mes proches. Rien ne présageait qu’il était un présumé pédophile.»
Cadeaux
L’homme a continué à couvrir Maïta et sa fille de cadeaux. «Il aimait donner son bain à ma fille. Il disait qu’il allait bien s’occuper d’elle. Il l’emmenait faire des balades pendant des heures. La voir heureuse était une joie immense pour moi», confie la prostituée. Et d’ajouter que l’Australien avait même demandé à sa fille de l’appeler «Daddy».
Début 2016, la petite a pris l’avion pour l’Australie. Mère et fille sont restées en contact grâce aux appels téléphoniques et les échanges sur Viber. L’Australien aurait confié à Maïta qu’il avait déjà entamé les procédures pour qu’elle puisse émigrer en Australie. «Je lui vouais une telle confiance et je ne pouvais voir en lui quelqu’un qui nous voulait du mal.»
Mais quelque temps après l’arrivée de sa fille en Australie, elle reçoit un message d’une femme sur Facebook. Elle s’est présentée comme l’ancienne épouse du sexagénaire et lui a demandé de faire attention au comportement de ce dernier. «J’ai cru qu’elle était jalouse de cette relation car il m’a raconté qu’elle n’en avait qu’après son argent, comme toutes les autres.»
Maïta n’accorde pas attention à ses messages jusqu’à ce qu’elle reçoive un appel de cette dernière. Celle-ci lui raconte le traumatisme qu’a vécu son fils entre les mains de l’Australien. «Je lui en ai parlé. Mais il a tout nié.»
Jusqu’au jour où Maïta apprend de sa fille que «Daddy» lui caresse les parties intimes…
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