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Pouvoirs délégués de la PSC: des ministères recrutent 3 000 General Workers

28 décembre 2016, 22:17

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Pouvoirs délégués de la PSC: des ministères recrutent 3 000 General Workers

Le début de l’année 2017 sera marqué par le recrutement d’environ 3 000 General Workers dans la fonction publique. L’exercice ne se fera pas par la Public Service Commission (PSC) mais par les ministères eux-mêmes. Ce, selon les dispositions légales des «delegated powers» de cette instance.

«Les ministères peuvent eux-mêmes se charger du recrutement lorsque cela concerne les Lower Grade Posts, qui nécessitent le plus souvent un School Certificate comme qualification», fait-on valoir à la PSC. Parmi les postes recherchés, des laboureurs ou encore des handymen.

La transmission de pouvoirs par la PSC vise à rendre les procédures plus rapides. L’on se souvient cependant du dernier recrutement effectué par un ministère, en l’occurrence celui de la Santé, qui avait fait grand bruit. L’exercice avait même fait l’objet d’une Private Notice Question.

Cependant, dans les milieux concernés, l’on explique que c’est la PSC qui établit les critères : les qualifications, l’expérience requise, entre autres. Ensuite, un haut responsable du ministère, généralement le Permanent Secretary, chapeaute le recrutement.

Un panel est constitué, composé de différents fonctionnaires du ministère. Ce panel doit par ailleurs être approuvé par la PSC avant de démarrer les entretiens avec les candidats. La vérification des documents est effectuée à ce niveau.

Une fois la liste des candidats finalisée, celle-ci est envoyée à la PSC. Car la commission doit à présent donner son aval et officialiser le recrutement. Et ce, en vérifiant que ceux dont les noms figurent sur la liste n’ont pas eu de démêlés avec la justice.

La PSC peut-elle contester la décision d’un ministère ? «Non. Les documents ont déjà été vérifiés au niveau du ministère. Il faut quand même faire confiance aux hauts responsables des ministères», indique-t-on.

L’embauche de 60 médecins qui avait fait polémique

<p>Septembre 2015. Le ministère de la Santé décide de recruter 60 médecins généralistes sur contrat. L&rsquo;affaire fait grand bruit, d&rsquo;autant plus que plusieurs proches de personnalités politiques se trouvent sur cette liste. Plus étrange, plus de deux tiers des médecins retenus attendent depuis moins d&rsquo;un an.</p>

<p>Le 23 octobre, l&rsquo;ancien leader de l&rsquo;opposition Paul Bérenger en fait une <em>Private Notice Question</em>. Dans sa réponse, le chef du gouvernement, sir Anerood Jugnauth, déclare que l&rsquo;exercice ne sera pas annulé. Il ajoute que la PSC délègue ses pouvoirs au ministère de la Santé depuis octobre 1997. Par ailleurs, le recrutement de <em>Health Care Assistants</em> de 2005 avait mené à l&rsquo;invalidation de l&rsquo;élection d&rsquo;Ashock Jugnauth, alors ministre de la Santé.</p>