Publicité

Hier au Hennessy Park Hotel, back stage, à Ébene (LIVERPOOL - STOKE 4-1) : RUSH HOUR

28 décembre 2016, 20:19

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Hier au Hennessy Park Hotel, back stage, à Ébene (LIVERPOOL - STOKE 4-1) : RUSH HOUR

 ‘Rush Hour’ pour les Reds, pour le dernier match du Boxing Day, hier soir en Angleterre. Mené 0-1 puis frôlant le 0-2 – avec un Joe Allen déchaîné –, Liverpool a tremblé avant de se réveiller pour rosser Stoke 4-1, comme porté par Ian Rush et son Kop mauricien réuni au Backstage à Ebène.

Vishal Dawaking avec la réplique de la coupe de la Ligue des champions, une surprise pour les fans.

«Si je suis dans cet état-là pour Ian Rush, qui est un grand joueur que je ne connaissais pas mais que mon papa m’a fait découvrir, qu’est-ce que ce sera si Steven Gerrard vient un jour à Maurice ? Je vais tomber sans connaissance !» Non, Shahista Aubdool n’exagère pas, l’effervescence qui régnait hier après-midi au Hennessy Park Hotel à Ebène, a vraiment transcendé les supporters du LFC.

Le but de Roberto Firmino a provoqué un tonnerre d’applaudissements.

En fait, on aurait dit que tout le gratin des partisans du club d’Anfield était là hier à Ebène. Venus rencontrer leur idole de jeunesse. Supporter leur équipe de vive voix contre Stoke. Et humer l’atmosphère d’un Kop à la mauricienne.

Ian Rush, monsieur 346 buts en 660 matches pour Liverpool (record absolu pour le club), a dû apprécier la ferveur de ses supportershôtes, du You’ll never walk alone du début du match aux buts de Lallana (35e ), Firmino (44e ), Imbula (csc, 59e ) et Sturridge (70e ), célébrés comme il se doit.

Les cinq amis venus de Mahebourg.

Long ballet

Une soirée parfaite pour tous les fans qui se sont déplacés et qui ont été gâtés par la présence de l’invité star du jour, bluffé par l’accueil mauricien. «Les Mauriciens sont vraiment adorables. J’ai reçu un superbe accueil partout où je suis allé, de l’aéroport lundi à aujourd’hui (NdlR : hier). C’est bien d’avoir pu mesurer combien le Liverpool FC est important dans cette partie éloignée du globe», nous a-t-il confié dans sa chambre d’hôtel, peu avant son bain de foule-marathon.

Autographes, poses photos, selfies : Ian Rush (à Maurice grâce au travail assidu de Hans Sok Appadu, sa compagnie S&H Hospitality et le fan club officiel) a vu défiler un long ballet de Mauriciens qui avaient le sourire jusqu’aux oreilles. Nul n’a boudé son plaisir, que ce soit ceux ou celles qui ont l’habitude de voir des stars, comme Leina Adam (qui étudie en Angleterre et a déjà eu la chance de croiser Brad Jones, Jamie Carragher, Alan Kennedy ou encore Jurgen Klopp l’année dernière), aux jeunes qui rencontraient leur tout premier grand footballeur.

La famille Aubdool fière de poser avec la légende d’Anfield.

«J’en ai eu les larmes aux yeux», témoigne Michel Maruthamuthee, de RochesBrunes, qui a confectionné un portrait de Ian Rush en papier recyclé qu’il a offert à son joueur préféré. «Quand j’avais 12 ans, et qu’il marquait le but décisif en finale de FA Cup contre Everton, je jouais dans la rue entre quatre cailloux et deux savattes et on m’appelait Rush…» se remémore-t-il tout ému.

Les vannes d’Hassen Rojoa ont contribué à la bonne ambiance d’hier à Back Stage.

Quelques minutes plus tard Radio One et Hassen Rojoa chauffent la salle. Quiz et cadeaux dédicacés par Ian Rush sont à gagner. L’ambiance va crescendo. Les Reds sont bien, les Reds sont chauds. Et bing ! Ils encaissent le premier but…

Scénario catastrophe. La présence de Rush porterait-elle la poisse ? se languissent les plus faibles ou les adversaires bien cachés dans la foule des Scousers. C’était oublier que les Reds aiment l’adversité, se faire mal, pour gagner. Souffrir et revenir de l’arrière, la bande à Klopp connaît. Rush et ses supporters aussi. Liverpool recolle aux basques de Chelsea et peut penser au choc de samedi. Contre Manchester City. Une toute autre paire de manches.