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Paula Atchia sommée de maintenir les activités de la Mauritius Mental Health Association
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Paula Atchia sommée de maintenir les activités de la Mauritius Mental Health Association
Ils sont exaspérés. Les membres de la Confédération des travailleurs du secteur privé ont fait part de leur mécontentement ce mercredi 28 décembre à son siège à Rose-Hill, concernant la décision de la présidente de la Mauritius Mental Health Association (MMHA), Paula Atchia. Celle-ci a décidé de mettre la clé sous le paillasson, privant ainsi 145 élèves qui ont des déficiences mentales d’une scolarisation.
Jane Ragoo et Reaz Chuttoo, les codirigeants de l’instance syndicale, ont fait plusieurs revendications : La réouverture de l’école à la rentrée prochaine, la compensation salariale du ministère de l’Éducation qui était initialement prévue pour juin 2016, la mise sur pied d’une association de parents d’élèves à plein-temps et le travail en toute transparence avec le syndicat actuel de l’école.
Ils dénoncent également l’injustice causée à ces familles dont les enfants se retrouvent ainsi sans école, à un moment où l’éducation est une condition sine qua non pour survivre dans un monde en constante évolution.
Toutefois, si la présidente de la MMHA ne revient pas sur sa décision, la CTSP prévoit un plan alternatif qui se déclinerait en une autogestion de l’école à travers les fonds de l’association Save education and environment focusing on action and research. Cette association existe depuis une dizaine d’années et comprend un fonds de cotisation des parents et employés de l’école.
Le syndicat avait au préalable rencontré le Senior Chief Executive du ministère de l’Éducation, Ram Prakash Ramlugun, qui attend un plan d’action spécifique pour l’école d’ici vendredi 30 décembre.
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