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Sébastopol : on y cultive l’anthurium, l’ananas... et le bonheur
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Sébastopol : on y cultive l’anthurium, l’ananas... et le bonheur
À Sébastopol, la vie s’écoule paisiblement : une situation qui plaît à ses habitants. «Ici, nous avons tout pour être heureux», disent ceux que nous avons rencontrés.
«L’union fait la force», dit le dicton. Les habitants de Sébastopol et de ses environs y croient dur comme fer. Ils sont déterminés à maintenir l’entente et la convivialité qui règnent à Lesur, Clavet, Pellegrin, L’Étoile, des localités ui sont rattachées à Sébastopol. Autrefois village rural typique, ce dernier est, depuis quelques années, un de ces grands villages de l’Est qui ont connu une transition notable grâce aux nombreux projets qui y ont été réalisés. Une visite s’impose...
À l’entrée de Sébastopol, une localité nommée Lesur. Aussi petite qu’elle soit – avec une quarantaine de maisons –, elle dispose de son propre terrain de foot, d’un centre de loisirs, d’un jardin d’enfants, d’un crématorium ainsi que d’autres infrastructures.
Juste après Lesur, l’on arrive à Sébastopol, un grouillant village, notamment grâce au nombre de bâtiments commerciaux qu’on y trouve. Ce sont là des lieux très fréquentés, au même titre que l’établissement Sir Satcam Boolell Government School.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il nous raconte l’évolution de cette agglomération. «Auparavant, Sébastopol n’était pas du tout tel qu’on le voit – la majorité des maisons étaient en tôle, les gens étaient pauvres et il n’y avait pas de commerce.»
Une chose, toutefois, n’a pas changé, note Rishi Gopaul : l’agriculture. Le village compte plusieurs familles de planteurs. «Tout de même, nous avons ici un bon nombre de fonctionnaires et des jeunes qui font des études supérieures», note-t-il avec une pointe de fierté. Ce village, du reste, est très connu pour la culture d’ananas, de bananes et d’anthurium.
Animation
Amrita, elle, est native du village de Crève-Cœur. Mais après avoir passé plusieurs années à Sébastopol, elle ne tarit pas d’éloges sur son village d’adoption. C’est, dit-elle, un lieu où on vit tranquille, et où il fait bon vivre. «Tout le monde est uni et une ambiance de camaraderie règne parmi les habitants», dit-elle.
Quelques dizaines de mètres plus loin, nous arrivons au cœur de la bourgade, là où il y a la plus grande animation. Des boutiques, des bâtiments commerciaux, deux salons de coiffure, des marchands de gâteaux et de légumes qui rythment la vie de tous les jours. Le va-et-vient est incessant.
Là, dans un salon de coiffure à l’ancienne, travaillent sans relâche deux frères : Kesso Rambhurush, 82 ans, et le cadet, Ramesh, 67 ans. Les deux hommes ont toujours travaillé ensemble. Pour eux, il n’y a pas de meilleur endroit.
«Nous avons tous ce qu’il faut pour être heureux. Une école qui est fréquentée par plus de 600 enfants et qui est spacieuse et moderne, des pharmacies, un terrain de foot, un centre pour les personnes âgées et d’autres infrastructures. Il nous manque juste un marché digne de ce nom, un espace couvert où nous serions plus à l’aise pour faire nos achats», note Kesso, natif du village, qui y travaille depuis plus de 60 ans. Et de préciser que chaque dimanche, c’est la cour du centre récréatif qui se transforme en marché.
Ramesh confie aussi que les familles se plaisent dans ce village, d’autant plus que chaque localité dispose des infrastructures nécessaires. Outre un centre récréatif et un nouveau terrain de volley-ball, les habitants se félicitent de la construction de deux ponts d’envergure, dans des lieux exposés aux inondations. Ces ponts ont été réalisés par le conseil de district de Flacq et la National Development Unit.
Un peu plus loin, dans les autres localités de Pellegrin et de Clavet, la vie s’écoule paisiblement. Ensuite, sur la route principale, l’on arrive à L’Étoile, où se trouve le domaine du même nom, étape connue des touristes et des Mauriciens… Encadré par la chaîne de montagnes verdoyantes de Montagne-Blanche, il offre une image de quiétude…
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