Publicité

Allégations de contrefaçon : parfums pas très haut de gamme au Duty Free Shop

7 janvier 2017, 20:05

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Allégations de contrefaçon : parfums pas très haut de gamme au Duty Free Shop

 

Une enquête sur des allégations de contrefaçon est en cours à la  Mauritius Duty Free Paradise. Un client a, en effet, affirmé que deux parfums, achetés à la boutique hors taxes de l’aéroport de Plaisance, ne seraient pas des originaux. Depuis son intervention sur les ondes d’une radio privée, d’autres acheteurs se sont manifestés, parlant de produits «pas originaux».

«Le Chanel que j’ai acheté ne dure pas plus d’une quinzaine de minutes. Le Calvin Klein, lui, est incolore alors que l’original est légèrement jaune», explique le client, Clément Cartier. C’est le 8 décembre, à son retour de voyage, que cet habitant de Curepipe est passé par le Duty Free Shop de l’aéroport. Quand il constate des différences entre les parfums nouvellement acquis et ceux qu’il avait déjà utilisés, Clément Cartier se rend dans un magasin de parfum. Il remarque que bien que l’emballage soit le même, le CK One de Calvin Klein exposé dans la boutique et celui qu’il a acheté à l’aéroport sont de couleurs différentes.

Clément Cartier, qui travaille dans le domaine du tourisme, rapporte l’affaire à l’Association des consommateurs de l’île Maurice et porte plainte auprès de la Mauritius Duty Free Paradise. Celle-ci a fait saisir les parfums pour des analyses.

Peu après, des clients de Clément Cartier lui font la même remarque. Des vacanciers venus de l’île sœur soutiennent qu’on leur a vendu du parfum contrefait. Clément Cartier décide alors d’intervenir sur une radio privée.

Après son intervention, un habitant de Goodlands a pris contact avec lui et lui a raconté qu’en novembre, il a acheté un Kenzo Women’s qu’il a offert à son épouse. Après utilisation, le couple a réalisé que le parfum «haut de gamme» n’était pas le même que celui qu’il avait acheté dans le passé. «Le parfum n’était pas le même», indique cet habitant de Goodlands qui n’a, cependant, pas porté plainte.

Sollicitée par l’express, une source bien placée à la Mauritius Duty Free Paradise déclare qu’une enquête est en cours. «Cependant, nous ne pouvons rien faire. Il faut que les échantillons soient envoyés aux maisons mères et que nous ayons les résultats. Après cela, c’est la douane qui décidera de la marche à suivre», dit-elle.