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Calebasses: l’appel à l’aide de la famille Ramdeen, victime d’un incendie

9 janvier 2017, 12:37

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Calebasses: l’appel à l’aide de la famille Ramdeen, victime d’un incendie

Trois jours avant le Nouvel An, les Ramdeen ont vu leur maison, sise à Calebasses, partir en fumée. Depuis, ils vivent dans un abri de fortune. Ils demandent aux autorités de les aider à retrouver un toit décent.

Il était cinq heures du matin quand un incendie s’est déclaré dans la maison de Jassbeen Bibi Kurumdin et Waliyallah Ramdeen. Le couple dormait encore, de même que ses quatre enfants âgés de huit mois à six ans. Tout est allé si vite, racontent les parents, qu’ils n’ont pu que sauver leur vie et celle de leurs enfants. De la maison et ce qu’elle contenait, il ne reste plus rien.

Selon Waliyallah, l’incendie serait d’origine électrique. «Nous étions dans un profond sommeil quand nous avons entendu un grand bruit. Jassbeen et moi avons juste eu le temps de prendre nos enfants et de sortir», relate Waliyallah, encore sous le coup de l’émotion.

La famille Ramdeen a emménagé dans ce logement de la National Housing Development Company (NHDC), à Calebasses, il y a quatre ans. «Même si notre maison était petite, c’était notre maison du bonheur. Maintenant, nous n’avons plus de toit», se lamente Jassbeen. Lorsque nous avons rencontré le couple le 3 janvier, ses deux plus jeunes enfants étaient avec lui. Agés de huit mois et de trois ans, ils étaient pieds nus et vêtus de vieux habits.

Actuellement, les Ramdeen ont pour seul abri une tente sous laquelle ils ont posé un matelas offert par leurs voisins. «J’ai dû envoyer les aînés, qui ont six et quatre ans, chez ma mère et ma belle-mère car nous n’avons pas assez de place ici», explique Jassbeen.

Outre le matelas, les Ramdeen ont obtenu de leurs voisins de la nourriture et des vêtements. De précieux dons que Jassbeen doit pourtant garder à l’extérieur de la tente, étant donné l’exiguïté de celle-ci. «Heureusement, il n’y a pas eu de pluie ces derniers temps, sinon ce que nous avons reçu aurait été endommagé», observe la mère de famille.

Elle ne cachait pas son inquiétude à l’approche de la rentrée scolaire. «Nous nous demandons jusqu’à quand cette situation va durer. Mes aînés iront à l’école, nous avions acheté tout leur matériel scolaire. Tout a brûlé. Nos meubles, nos provisions, les jouets de nos enfants, leurs vêtements, leurs chaussures, tout», confie Jassbeen d’une voix où transparaît la tristesse et le découragement.

Les Ramdeen ont également reçu la visite de cadres du conseil de district de Pamplemousses qui leur ont remis Rs 5 000 pour l’achat de vivres.

En attendant que leur maison soit restaurée, Jassbeen et Waliyallah en appellent à la générosité des Mauriciens et surtout à celle de la NHDC. Ils espèrent pouvoir obtenir un logement temporaire, d’autant plus que «juste à côté, il y a des maisons dont la construction est terminée».

Et la mère de famille de conclure : «Je lance un appel aux autorités pour qu’elles nous donnent un toit digne de ce nom jusqu’à ce que notre maison soit réparée. Mes enfants souffrent énormément de la situation dans laquelle nous nous trouvons.» Un cri du cœur qui, elle l’espère, sera entendu.

Vous pouvez contacter Jassbeen Bibi Kurumdin Ramdeen au numéro suivant : 59 83 32 23.