Il avait prévu d’écrire la suite de Forensics in Paradise. Sauf que le Dr Satish Boolell avait pensé qu’il allait s’y mettre après quelques années, et non pas presque immédiatement après la publication de son premier livre. Mais, explique-t-il, «la demande est là». L’ancien médecin légiste de la police fait ressortir que le livre traitera de sujets qui n’ont pas été abordés dans Forensics in Paradise, et qu’elle y incorporera les high-profile cases ayant fait la une des journaux.

En attendant, Satish Boolell confie qu’il ne s’attendait pas que son premier livre connaisse un tel succès. «Le marketing a été fait de bouche à oreille. Vers la mi-décembre, les librairies ont commencé à m’appeler pour demander si j’avais d’autres copies. Mais les 2 000 copies étaient toutes épuisées.» Le médecin-écrivain a alors commandé une seconde publication de 1 000 livres. «On m’apprend qu’il y a déjà 300 réservations.»

L’auteur se dit heureux de constater que malgré les on-dit lesquels les jeunes ne jurent que par la technologie, ils étaient nombreux à acheter le livre, et à lui demander de le leur dédicacer. «Il y a des retraités qui m’ont confié qu’ils achetaient le livre pour leurs enfants ou petits-enfants qui vivent à l’étranger», renchérit-il.

D’autre part, laisse entendre Satish Boolell, certaines personnes lui ont aussi demandé de traduire Forensics in Paradise en français. «Je réfléchis là-dessus. À vrai dire, je ne suis pas convaincu que la langue française permette de reproduire le sarcasme et l’ironie tels qu’ils sont présentés dans la version anglaise», souligne-t-il.

En tout cas, le médecin-écrivain se réjouit qu’il ait pu créer, à travers son livre, un «esprit d’acceptation» par rapport à la mort ou encore au fait que le mal existe. «Les gens ont pris conscience que la vie n’est pas si paradisiaque à Maurice. Et qu’en dépit de nos divergences, il y a bien convergence.»