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Pratique publique-privée: «On cherche à monter le public contre nous»
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Pratique publique-privée: «On cherche à monter le public contre nous»
«Il faut que le public sache que les médecins n’ont pas refusé de participer à l’atelier de travail autour de la pratique publique-privée. En fait, nous n’étions pas d’accord avec le choix du modérateur», indique Narendranath Gopee, de la Federation of Civil Service and Other Unions. C’était lors d’une conférence de presse, le mercredi 18 janvier, animée par plusieurs syndicats.
Selon les syndicalistes, «on cherche à monter le public contre nous. Cet atelier de travail était comme un procès intenté aux spécialistes». C’est lundi que cet atelier a eu lieu. Les syndicalistes présents, n’étant pas d’accord avec le choix du modérateur, ont effectué un walk-out, suivis par la majorité des médecins spécialistes.
«Pourquoi a-t-on traîné les médecins devant un tribunal public ?» se demande Radhakrishna Sadien, de la Government Service Employees Association. Il est d’avis que le «débat était biased. Les seuls membres du public qui participaient avaient eu des problèmes».
Le Dr Wasseem Ballam, de la Medical Health Officers Association, devait, lui, faire ressortir que «pour la première fois, il y a une unification des trois syndicats de la santé. Cela dit tout». Selon lui, ce sont les patients qui pâtiront de cette situation. «Si enn patient envie enn medecin, ki drwa ou ena pou ou dir li non?» lance-t-il.
De son côté, le Dr Booshan Ramtohul, de la Government Medical Consultant in Charge Association, a suggéré qu’un regulatory body soit mis en place pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus de la part des médecins.
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