«Ce jugement est un désaveu de l’action menée contre notre projet», soutient Dinesh Burrenchobay, Managing Director de Currimjee Hospitality Management. «Il donne raison à nos équipes qui ont travaillé sur le projet hôtelier du Chaland Resort à La Cambuse.»

Le groupe Currimjee, souligne-t-il, peut aller de l’avant avec les premiers travaux. «Nous avons suivi toutes les procédures et avons tous les permis requis. Nous opérons dans la légalité.»

Commenter les récriminations des opposants

Dinesh Burrenchobay s’exprimait lors d’une conférence de presse du groupe Currimjee ce jeudi 19 janvier au Labourdonnais Waterfront Hotel, à Port-Louis. Le groupe est revenu sur les principaux points du jugement rendu par le tribunal de l’environnement en décembre 2016 dans le cas intenté par Georges Ah-Yan et Bruno Savrimootoo contre le projet hôtelier du Chaland.

Le groupe a commenté point par point les neuf récriminations des opposants.  Dinesh Burrenchobay a cité le Cultural Heritage Impact Assessment. Les opposants  avaient entre autres accusé le groupe Currimjee d’avoir rejeté ce rapport car il préconisait de ne pas construire l’hôtel à cet endroit pour des raisons environnementales. Or, a affirmé Dinesh Burrenchobay, la direction du groupe Currimjee avait rejeté ce document parce qu’il contenait de nombreuses inexactitudes.

Poursuites contre Ah-Yan et Savrimootoo

Le groupe Currimjee a aussi fait valoir que seuls neuf des trente témoins appelés par ce groupe d’opposants se sont présentés au tribunal. Il a rappelé qu’il se concerte avec ses conseils légaux en vue d’engager des poursuites contre Georges Ah Yan et Bruno Savrimootoo.

Enfin, Dinesh Burrenchobay a expliqué que si le groupe a accueilli le jugement positivement, il a néanmoins le sentiment d’avoir perdu beaucoup de temps.