«Nous soutenons les groupes qui veulent libéraliser le cannabis.» Déclaration de José Rose, le porte-parole de l’Association socioculturelle rastafari (ASCR). Les membres de l’ASCR ont tenu une conférence de presse au centre social Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, jeudi 26 janvier. 

«La mauvaise image ce n’est pas les rastafaris mais les policiers qui sont brutaux envers nous. Nous souhaitons simplement que notre culture et notre religion soient respectées.» Le porte-parole de l’ASCR affirme que le gouvernement doit agir pour que les rastas aient le droit d’avoir quelques grammes de cannabis pour leurs rituels religieux. Il fait valoir que les Nations unies ont signé une clause donnant le droit à chaque rasta de marcher avec 15 à 16 grammes de cannabis pour ses rituels et sa consommation.

Repartir en Cour

L’ASCR est aussi revenu sur leurs démêlés avec un prometteur dans le Sud qui a construit un parking sur les terres où ils vivent : «le triangle» à Chamarel. «La justice nous a donné raison mais le parking a quand même été construit et nous devons maintenant repartir en Cour», déplore Jose Rose. «Nous vivions sur ce lopin de terre depuis des générations.»

Entre-temps, l’ASCR prépare la commémoration de l’abolition de l’esclavage ce 1er février. Elle tiendra une marche pacifique près du Morne. Elle fait appel à tous les Mauriciens de soutenir les rastas.