Publicité

Gérard Sanspeur: «Nous voulons être leader dans la régénération urbaine»

4 février 2017, 11:23

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Gérard Sanspeur: «Nous voulons être leader dans la régénération urbaine»

Landscope Mauritius a dévoilé son logo, à la Cybertour 1 à Ébène, le vendredi 3 février. C’était au cours d’un atelier de travail entre les représentants de l’entité publique et une délégation réunionnaise du développement de nouvelles villes, de l’urbanisme, de la régénération urbaine et des projets immobiliers. Les trois Chief Executive Officers (CEO), Koomaren Chetty, Claude Wong So et Naila Hanoomanjee, étaient aussi présents.

Landscope est née de la fusion de la State Land Development Company Ltd, de la State Property Development Company Ltd, de Business Parks of Mauritius Ltd, de Belle Mare Tourist Village Ltd, du Val Development Ltd et des Pailles Conference Centre Ltd.

La rencontre a aussi été l’occasion pour une séance de questions-réponses entre le président de Landscope Mauritius, Gérard Sanspeur, et la presse. Ci-après l’essentiel de l’exercice.

Y a-t-il un risque qu’on retrouve le logo de Landscope ailleurs sur la Toile?

Nous avons travaillé plusieurs versions en interne. J’en ai fait une moi-même. On m’a critiqué. Au final, on a fait un concours et désigné un vainqueur. Soyez rassurés. C’est original. Nous avons nous-même fait une recherche sur Internet. Ça n’existe pas.

L’entité est opérationnelle depuis le 1er décembre 2016. Quels sont les projets concrets de Landscope?

Les grands projets sont Highlands, la régénération urbaine d’Ébène et de Port-Louis. Nous avons un rôle extrêmement important d’aménageur. Il ne s’agit pas d’être comme n’importe quel promoteur immobilier. Nous voulons être leader dans la régénération urbaine et toutes nos actions doivent s’insérer dans le développement durable. À Highlands, nous ferons l’aménagement et le privé sera le développeur. Il y aura une multiplicité de développeurs. Nous n’allons pas faire la même erreur comme dans le passé à Riche-Terre, où on a alloué 500 arpents de terrain à un seul promoteur qui n’a rien fait.

Nous pensons qu’il y aura des intérêts de développeurs mauriciens et réunionnais. Nous voulons développer un partenariat sur le long terme avec des partenaires réunionnais qui ont une grande expertise dans ce que Landscope va faire.

Quand comptez-vous finaliser la structure de Landscope avec la désignation d’un CEO au lieu des trois actuellement en poste?

Tant que nous ne serons pas fixés sur le rôle et la fonction de l’organisation, nous ne figerons pas la structure. Pour l’instant, chacun a son portefeuille de projets. Comme nous avons expliqué à nos employés et aux collègues de la Réunion, la première chose avec une fusion, c’est de répondre à la vision du gouvernement. Les aspirations individuelles et la structure viennent après. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas important.