Les cibles du leader du MMM, ce samedi : sir Anerood Jugnauth (SAJ), Pravind Jugnauth, Roshi Bhadain, Xavier-Luc Duval… Que dit-il sur les deux derniers nommés ? «Ils ont déclaré n’importe quoi vendredi. Les deux, ensemble, sur le front bench de l’opposition au Parlement ? C’est à la Speaker de le décider», a lancé Paul Bérenger.

La déclaration de Roshi Bhadain qu’il aura droit à 15 minutes lors de la Private Notice Question (PNQ) pour s’adresser au gouvernement – faite lors du lancement de The Reform Party – l’a également fait réagir. «Xavier-Luc Duval et Roshi Bhadain disent n’importe quoi. Ils agissent comme s’ils étaient les propriétaires de la PNQ.» Selon le leader des mauves, la seule explication est que «Duval panique. Il a été chercher du secours auprès de Bhadain. Ce sont des clowns parlementaires».

Si Paul Bérenger indique qu’«il faut une coordination entre les partis de l’opposition», il précise que «c’est tout. Nous ne voulons rien avoir à faire avec ces bibelots parlementaires».

Le leader du MMM dit, par ailleurs, trouver «inacceptable» qu’il n’y ait rien dans la Government Gazette sur les responsabilités de SAJ au Parlement. «Il est censé être Mentor Minister, ministre de la Défense et de Rodrigues. Je le redis, cette histoire est anticonstitutionnelle. De plus, nous ne savons pas s’il est responsable du dossier Chagos. Et au MMM, nous n’avons jamais été d’accord avec le fait qu’il y ait un ministère de Rodrigues. C’est contraire au principe d’autonomie», a-t-il souligné. Et d’ajouter que le «deal papa-piti est une dévaluation du poste de Premier ministre».

Quant au ministre des Finances, Pravind Jugnauth, Paul Bérenger l’a qualifié de «farceur». Il a notamment cité le projet de mobile refinery à Albion, annoncé dans le Budget. «Il n’y a pas eu d’étude de faisabilité», a-t-il déploré.