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HSC: une famille, quatre lauréats
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HSC: une famille, quatre lauréats
Jamais deux sans trois. Ni quatre d’ailleurs. Vendredi, un autre membre de la famille NgKee Kwong est devenu lauréat. Mais qu’est-ce qui explique un tel succès ? Y aurait-il une fabrique de lauréats à Rose-Hill ? Réponses des principauxconcernés.
C’est devenu une habitude. Chez les NgKee Kwong, on a eu «encore» un lauréat. Le dernier en date s’appelle Koy Chong. Vendredi, il a appris qu’il avait raflé la première place côté science, décrochant par la même occasion la prestigieuse bourse SSR. Sinon, quatre lauréats dans une même famille, comment l’expliquer scientifiquement ?
Ce qui est sûr, c’est que Koy Chong, 18 ans, est un féru de mathématiques, de physique et de biologie. Être parmi les meilleurs étudiants en HSC de la cuvée 2016 ne lui a cependant pas donné la grosse tête. Humblement, presque timidement, il accepte les félicitations. Puis, il pense à l’avenir. Koy Chong ira certes poursuivre des études de médecine, mais il n’a pas encore choisi où ni quelle sera sa spécialisation.
Parlons justement des gènes. Le père de Koy Chong est lui-même médecin à l’hôpital ENT. Alors que ses frères et sœurs lauréats poursuivent des études qui leur permettront d’enfiler la blouse blanche.
D’accord, mais on attend toujours qu’on nous donne la formule pour «fabriquer» quatre lauréats dans une même famille. Pour Koy Chong, il n’y a pas de secret : les artisans de ce succès sont les parents. «C’est leur aide qui a fait la différence.» Par ailleurs, «ma mère a choisi de ne pas travailler justement pour s’occuper de nous. C’est elle qui nous déposait et venait nous chercher à l’école et aux leçons. Sans elle, je ne crois pas que nous en serions là».
Et puis, il n’y a pas de recette miracle, même si ça sonne un peu cliché, affirme l’adolescent. Tout est dans l’effort. D’autant plus que ces deux dernières années n’ont pas été de tout repos. Il y a des jours où Koy Chong est parti se coucher à pas d’heure parce qu’il y avait des devoirs à faire. Des sorties à sacrifier parce qu’il fallait prendre des leçons particulières, qui comptent, quoi qu’en disent certains. Sans parler des révisions.
Pour tenir le coup, le jeune homme a pu compter sur ses aînés. Grâce à eux, Koy Chong savait déjà «comment procéder». Cependant, il tient à préciser qu’il n’a subi aucune pression de la part de ses parents ou de ses frères et sœurs. «Ce n’est pas parce qu’ils ont été boursiers qu’on m’obligeait à le devenir aussi.» N’empêche qu’il a tout donné, qu’il a carburé à plein gaz pour leur faire honneur, pour les rendre fiers, pour suivre leurs traces.
Cependant, les proches de Koy Chong n’ont pas été les seuls à croire en lui. «J’ai également reçu le soutien des profs. Sans eux, je ne crois pas que j’y serais arrivé.» Mais attention : il n’y a pas que les calculs ou les atomes dans sa vie. Au-delà de tout ça, Koy Chong est aussi un féru de piano. C’est sur les touches qu’il se défoule pendant son temps libre. Ce qui l’a aidé, aussi, dans les moments difficiles, à évacuer le stress.
Pas question toutefois de terminer sur cette note. Koy Chong tient encore une fois à remercier son papa et sa maman, architectes de sa réussite. «Sans eux, ni moi ni mes frères et sœurs n’aurions été lauréats.»Ça, on l’avait bien compris.
L’aînée ouvre le bal
<p>C’est en 2006 que la famille NgKee Kwong a connu sa première lauréate. Foon Lien, l’aînée, qui fréquentait le Queen Elizabeth College (QEC), a pris part aux examens de la HSC en 2005. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a ouvert le bal. Puisqu’en 2006, ce fut au tour de Tat Chong, élève au collège Royal de Curepipe, de décrocher une bourse. En 2007, Fong Lien, elle aussi élève au QEC, imite ses aînés. Neuf ans après, Koy Chong emprunte lui aussi le tapis rouge…</p>
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