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Éducation et formation: quand les cours professionnels séduisent

6 février 2017, 22:00

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Éducation et formation: quand les cours professionnels séduisent

Les résultats du Higher School Certificate (HSC) sont là. Et, avec eux, vient aussi le temps pour ceux qui terminent le cycle secondaire et veulent continuer leur apprentissage de se tourner soit vers l’enseignement supérieur académique, soit vers la formation professionnelle. Alors que des jeunes se dirigeront vers les universités locales ou internationales, certains opteront pour des cours de formation professionnelle, tels que ceux offerts par le Mauritius Institute of Training and Development (MITD) ou des centres privés comme G2ACAMAS. Pourquoi ce choix ?

«C’est avant tout pour le côté pratique», indique Avantika Bhooabul, étudiante à l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval, à Ébène. Comme elle, beaucoup de Mauriciens, une fois leur HSC en poche, ont choisi une éducation supérieure ayant une forte valeur professionnelle. «Je me suis tournée vers le MITD (NdlR, l’école hôtelière opère sous l’égide de l’institut de formation et de développement) pour des cours de formation professionnelle car je me rendais compte que c’était forcément moins cher et, surtout, cela me faciliterait l’entrée dans le monde du travail.» Pour la jeune femme, il n’y avait pas à hésiter.

Ses camarades de l’école hôtelière sont sur la même longueur d’onde qu’elle, à l’instar de Diksha Mohabeer. «J’ai été sur le marché du travail pendant quatre ans avant d’entrer à l’école Sir Gaëtan Duval. Avec uniquement mon HSC, j’ai eu des difficultés à trouver du travail», avance-t-elle.

Les deux jeunes femmes s’accordent sur un point : l’expérience offerte. «Les travaux pratiques et les stages obligatoires en entreprise constituent un énorme avantage. J’ai suivi une formation dans un grand hôtel et les techniques apprises à l’école hôtelière m’ont été d’une aide inestimable», souligne Avantika Bhooabul. «Les professionnels voient la différence entre un jeune qui n’a fait que de la théorie et celui qui a acquis une expérience pratique.»

Selon Avantika, la cerise sur le gâteau; c’est l’intérêt des compagnies avant même que les élèves ne soient sur le marché du travail. «Elles viennent à notre recherche. Cela, car nous laissons une bonne impression après nos stages de formation.»

Autre intérêt des filières professionnelles : la chance de faire une formation ou d’obtenir un travail à l’étranger. «Nos diplômes sont reconnus au niveau international, ce qui nous offre la possibilité de voir du pays», affirme Diksha Mohabeer.

En cuisine, Fabrice Oosman soutient que le travail d’équipe est une chose primordiale. Et que les travaux pratiques renforcent cela. «Un jour, je peux aspirer à être celui qui dirige l’équipe en cuisine», confie le jeune homme.

Toutefois, le MITD ne se résume pas qu’à l’école hôtelière. Des cours en informatique, génie civil, génie électrique et électronique, entre autres, sont aussi offerts. Aklesh Gooradoo étudie, lui, la télécommunication. «Je suis venu au MITD essentiellement pour avoir accès aux cours de travaux pratiques. Il me reste encore un an ici pour obtenir mon diplôme et ensuite j’irai peut)être faire d’autres études supérieures à l’université.»

Samun Gunness étudie, elle, dans le secteur du génie électrique et électronique. Ce qu’elle apprécie au MITD, c’est que les cours de travaux pratiques se font en petits groupes, permettant aux professeurs de mieux concentrer leurs efforts sur les étudiants qui calent.

Chez G2ACAMAS, institution spécialisée dans la formation pour des métiers dans l’industrie aéronautique, on affirme que les demandes d’adhésion sont plus que respectables. Plusieurs groupes d’élèves, ayant le niveau du HSC, ont été formés notamment à l’accueil au sol dans les aéroports, de même qu’aux métiers pour les bateaux de croisière.